mercredi 11 avril 2007

Porte-paroles de marques dans le monde du sport

Le golfeur Tiger Woods est considéré l'athlète le plus efficace pour promouvoir un produit en Amérique du Nord, titre qu'il devrait conserver au moins cinq ans encore.

C'est ce qui ressort d'un sondage effectué auprès de 65 dirigeants d'entreprises liées au monde du sport par le site Internet SportsBusiness Daily.

Près de 70% des répondants ont identifié Woods comme l'athlète actif ayant le plus grand potentiel à titre de porte-parole d'une marque, alors que 55% ont indiqué que sa domination à ce chapitre se poursuivrait encore au moins jusqu'en 2012.

«Tiger rejoint un large public qui fait abstraction de la race, du revenu, de l'âge ou du genre», dit Scott White, directeur du marketing de Callaway Golf, un concurrent de Nike, associé au golfeur de 31 ans.

Le quart des Colts d'Indianapolis, champions du Super Bowl, Peyton Manning (NFL), a pris le deuxième rang avec 18,5 % des votes. Il est suivi par l'attaquant-vedette des Cavaliers de Cleveland (NBA), LeBron James, qui a récolté 4,6 % des votes.

Confiance

Ces trois athlètes réalisent des performances exceptionnelles dans leur sport respectif. Ce n'est donc pas surprenant qu'ils aient paraphé plusieurs contrats publicitaires et que les consommateurs fassent confiance aux produits qu'ils endossent.

En plus de Nike, Woods est associé à American Express, Tag Heuer, Buick, Gillette, EA Sports et Accenture.

Pour sa part, Manning est lié par contrat à DirecTV, Sony, Reebok, Gatorade, Sprint, MasterCard et Kraft.

Âgé de 22 ans, James vient de conclure des ententes avec Cub Cadet et Microsoft Vista, qui s'ajoutent à celles qu'il a signées avec Nike, Coca-Cola et Bubblicious.

Parmi les dix premiers, on remarque seulement une femme, la joueuse de tennis russe Maria Sharapova, et un seul joueur de la LNH, Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh.

Retraités

Parmi les athlètes de renom qui ont quitté la compétition, l'ancien joueur de basket-ball Michael Jordan domine tous ses pairs. Avec 73,8% des votes, il est l'athlète retraité ayant la plus grande valeur publicitaire, selon les dirigeants interrogés.

Un autre ex-joueur de basket-ball, Charles Barkley, et l'ancien cycliste Lance Armstrong ont tous deux récolté 4,6 % des votes.

Un premier porte-parole gai

L'ex-joueur de la NBA John Amaechi vient de signer un contrat publicitaire de plusieurs années avec l'entreprise américaine Headblade, créateur d'un populaire rasoir voué au crâne masculin.

Une histoire banale, direz-vous. Pas tout à fait quand on sait que c'est la première fois qu'une grande société s'associe à un athlète gai, fraîchement sorti du placard. Amaechi a fait connaître son homosexualité avec la publication de ses mémoires en février, Man in the Middle, un ouvrage qui figure déjà parmi les best-sellers aux États-Unis. Cette entente est unique dans la mesure où d'autres athlètes gais demeurent dans le placard pour ne pas nuire à leur rôle de porte-parole. Au cours de sa carrière de cinq saisons, l'athlète anglais a évolué à Cleveland, à Orlando, dans l'Utah et à Houston. Il est à la retraite depuis trois ans.

Quand perdre, c'est gagner

Dans le monde financier unique de la Ligue canadienne de football, les Eskimos d'Edmonton ont réussi à engendrer un profit de 610 168$ la saison dernière en bonne partie parce qu'ils n'ont pas participé aux séries éliminatoires pour la première fois en 35 ans ! En 2005, année de leur dernière victoire à la coupe Grey aux dépens des Alouettes, les Eskimos avaient dû dépenser 365 000 $ de plus en frais de déplacement et pour l'achat de bagues. Résultat ? Ils avaient enregistré un bénéfice de seulement 164 000 $. Et ils avaient pu dire merci au fonds de stabilisation de la LCF de 8,7 M$ -- qui leur avait rapporté 457 000 $ -- pour cette saison profitable. En 2006, les Eskimos ont réalisé un très bon profit malgré une masse salariale de 4,65 M$, soit 850 000 $ de plus que le plafond fixé à 3,8 M$.

LES CHIFFRES DE LA SEMAINE

98,3 % : c'est le pourcentage moyen d'occupation des sièges enregistré dans les 32 stades de la NFL lors de la saison 2006. Quatorze équipes dépassent même 100 % d'occupation en ajoutant des sièges temporaires pour accommoder les amateurs. Seuls les Bills de Buffalo n'ont pas atteint au moins 90%...

32 775 : c'est la moyenne d'assistance relevée aux matchs des équipes de première division anglaise de soccer l'année dernière, soit une baisse d'environ 1000 par rapport à la saison précédente. Seuls Manchester United, Chelsea, Arsenal et Liverpool ont connu des salles combles. La hausse du prix des billets et la diffusion de nombreux matchs à la télé ne seraient pas étrangères à la diminution des ventes...

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