vendredi 30 mars 2007

La guerre des webmails : Yahoo ouvre les API de son service mail

Le groupe internet a décidé de publier les API (application programming interfaces) de son service de courrier électronique, pour permettre aux développeurs tiers de créer des applications qui s'appuient sur son interface. Son objectif: gagner en utilisateurs. Yahoo offrira 10 dollars à chaque développeur qui lui aura, grâce à une de ses applications, ramené des utilisateurs acceptant d'ouvrir un compte Premium.

Il y a deux jours, le portail américain avait promis d'offrir une capacité de stockage illimité à tous les utilisateurs de son service de courrier électronique, Yahoo Mail, à partir du mois de mai. Actuellement, ce service propose 1 Go de stockage.

Ses concurrents ne sont pas en reste: Hotmail, le service de Microsoft offre 1 Go, Window s Live Mail, son successeur, 2 Go, tandis que le service Gmail de Google est à 2,8 Go.

«Nous avons regardé les tendances de l'utilisation des e-mails par les gens, et nous avons constaté qu'ils envoient de plus en plus de photos et de vidéos», explique John Kremer, vice-président de Yahoo Mail.

La société prévoit de convertir en illimté la capacité de ses comptes utilisateurs en un mois dans le monde, à compter de début mai. Excepté pour les marchés chinois et japonais.


Video en Anglais

NBC et News Corp, offensive stratégique contre YouTube

La riposte anti-YouTube s'organise: NBC Universal et News Corp s'allient aux portails internet Yahoo, MSN et AOL pour diffuser leurs vidéos en ligne. Une plate-forme de diffusion verra le jour outre-Atlantique au début de l'été 2007. Elle diffusera des programmes télévisés, des vidéo-clips et des films distribués par les filiales des deux groupes de média.

La plupart de ces contenus seront disponibles gratuitement en streaming (diffusion en direct); certains films pourront être téléchargés et conservés contre paiement. Les internautes seront également en mesure de mettre en ligne leurs propres vidéos. Selon le modèle envisagé, la plate-forme sera financée par la publicité qui apparaîtra sur les portails. Cisco Systems, Intel ou encore General Motors ont déjà donné leur accord en tant qu'annonceurs.

NBC Universal et News Corp n'ont pas encore été en mesure de dire si les vidéos elles-mêmes embarqueront des publicités. Les deux groupes vont former une société commune pour rassembler leurs contenus et les fournir ensuite à leurs portails partenaires. Les revenus publicitaires seront partagés entre chaque partie.

Malgré les apparences, le service ne «sera pas une arme anti-YouTube», s'est défendu Peter Chernin, le directeur exécutif de News Corp lors d'une conférence téléphonique. «Nous avons toujours dit que nous croyions en la nécessité et en la puissance d'une distribution [sur de nombreux supports]. En fait nous parlons avec tout le monde, pourvu qu'ils acceptent nos conditions économiques et en terme de protection du copyright.»

Les portails se concurrencent sur la forme

Peter Chernin a d'ailleurs contacté Eric Schmidt, le patron de Google (propriétaire de YouTube), pour lui proposer de se joindre à l'initiative. Sans révéler le sens de la réponse.

YouTube, de son côté, n'a pas souhaité faire de commentaires. La plate-forme s'est contentée de rappeler qu'elle a déjà passé des accords avec NBC ou encore Fox, une des filiales de News Corp, pour la diffusion de leurs contenus. «Nous espérons qu'ils continueront à en faire la promotion [sur YouTube]», a signalé une porte-parole.

Actuellement la société est poursuivi par un autre géant des médias, le groupe Viacom, qui lui réclame un milliard de dollars de dommages et intérêts pour violation de copyright.

Reste une question cruciale à régler: comment les portails partenaires vont-ils se différencier s'ils proposent tous les mêmes contenus? «Nous nous ferons concurrence sur l'expérience utilisateur», répond Adam Sohn, directeur de l'unité services en ligne de Microsoft. «Comment fonctionne le lecteur vidéo sur chaque site? Est-il plus facile de trouver des vidéos sur l'un des sites?»... La façon d'intégrer des contenus au sein de chaque portail sera selon lui essentielle.

L'iPhone sortira le 11 juin aux États-Unis et à la fin de l'année en Europe

iphone
L'iPhone d'Apple sera disponible aux États-Unis le 11 juin prochain. C'est ce que vient de préciser Cingular, l'opérateur américain qui en sera le distributeur exclusif.

Cette date coïncidera avec le jour d'ouverture de la conférence annuelle des développeurs de l'univers Apple (WWDC07 ), qui se tiendra à San Francisco du 11 au 15 juin. L'événement sera aussi l'occasion pour la firme à la pomme de revenir sur Leopard (MacOS X 10.5), la nouvelle version de l'OS d'Apple.

Outre-Atlantique, l'iPhone est très attendu. «Plus d'un million de personnes nous ont demandé de les avertir quand ce téléphone sera disponible», a affirmé cette semaine Randall Stephenson, directeur opérationnel d'ATT (maison mère de Cingular), selon le Financial Times. ATT se base sur une étude qu'il a menée sur son site internet.

Pourtant, le prix élevé de la machine, de 500 à 600 dollars, est très critiqué. Une récente étude de la société américaine Compete Inc. concluait que seulement 1% des consommateurs américains serait prêt à acheter l'iPhone au prix de 500 dollars.

L'iPhone en Europe chez Vodafone ou Orange

Apple prévoit, pour sa part, d'en vendre dix millions dans le monde d'ici à la fin 2008. Un peu trop optimiste Steve Jobs? Pas forcément. Si l'on considère que l'iPhone est destiné au marché de niche des smartphones, les tarifs d'Apple son cohérents.

En France, par exemple, il s'est vendu 190.000 mobiles équipés d'un OS en 2006, selon Gfk, sur un total de près de vingt millions de téléphones écoulés, tous types confondus. Le prix moyen de ces appareils est de l'ordre de 400 euros.

L'utilisateur final n'est de toute façon pas la cible prioritaire d'Apple. «Les premiers clients d'Apple sont les opérateurs qui décideront comment positionner le produit et à quel prix, avec donc éventuellement leur subvention», nous confiait récemment Marc Chemouil, directeur clientèle télécoms chez Gfk.

En Europe, deux opérateurs sont pressentis pour distribuer l'iPhone: Vodafone ou Orange. Apple a en effet indiqué qu'il sélectionnerait un opérateur de dimension européenne, le choix est donc limité.

Contacté par ZDNet.fr, Apple France se refuse à tout commentaire. Seule information: son téléphone sera disponible en Europe au quatrième trimestre 2007. Juste après l'Apple Expo 2007, qui se tiendra du 25 au 29 septembre à Paris (porte de Versailles).

iPhone sera ensuite commercialisé en Asie courant 2008.

Une web agency pour gérer le site Bayrou.fr

Présidentielle 2007 - Google Maps, blog, présence sur SecondLife et YouTube, serveurs plus costauds… Le site bayrou.fr s’est redimensionné au rythme de la remontée du candidat de l'UDF dans les sondages. Explications de Raphaël d’Assignies, responsable de sa net-campagne.

Ces dernières semaines, la progression de François Bayrou dans les sondages a eu des incidences sur son site internet de campagne. Les équipes du candidat de l'UDF ont dû adapter le dispositif technique et humain pour faire face à une forte croissance de l'audience.

Le chef de projet de la net-campagne, Raphaël d'Assignies fait le point sur cette évolution pour ZDNet.fr.

ZDNet.fr - Avez-vous aussi senti un "effet Bayrou" sur la fréquentation du site de campagne?
R. d'Assignies - Clairement, oui. La fréquentation a été multipliée par deux en l'espace de six semaines: nous sommes passés d'une fourchette de 18.000 à 25.000 visiteurs uniques, à une fourchette de 35.000 à 40.000. Je dis "fourchette" car la fréquentation bouge en fonction de l'actualité que créé le candidat. En terme d'e-mails reçus, nous sommes passés de 500-600 jour, à 1200-1500 jour. Enfin, s'agissant des commentaires, nous avons grimpé de 200 à 400 quotidiennement.

Quelle en a été la conséquence directe?
Nous avons changé d'architecture serveurs. Nous en avions auparavant trois, dont un servait au load balancing (répartition de charge, Ndlr) avec un serveur de base de données. C'était des Core Duo, avec 4 Go de RAM. Désormais, nous avons deux serveurs frontaux avec 8 Go de Ram, et 1 boîtier dédié au load balancing. Pour le serveur de base de données, c'est 32 Go de RAM. Toute cette base est en RAM pour limiter les accès disque.

L'équipe responsable du site a-t-elle été redimensionnée au passage?
Oui. Nous sommes passés à cinq personnes pour traiter les e-mails reçus: une véritable petite équipe dédiée, ce qui est nécessaire, car nous répondons à tous les messages. En tout, le web réunit désormais dix-sept personnes; nous étions partis d'une dizaine... En fait, peu à peu, nous avons monté une véritable petite web agency en interne.

Quel est le surcoût financier?
Nous restons dans le budget initial que nous nous étions fixé (370.000 euros H.T, Ndlr). Le surcoût matériel lié aux serveurs s'ajoute bien en revanche, de l'ordre d'à peine 3% du budget initial, donc c'est tout à fait acceptable.

Avez-vous ajouté des nouvelles fonctionnalités au site? Je pense au site "e-soutien" affiché désormais en page d'accueil.
Nous avons ajouté en effet déjà une Google Maps, une carte interactive pour repérer nos responsables terrain. Elle est très poussée, avec une fonction de zoom fine. C'est aussi, en effet, un site spécifique de soutien; en fait un blog collaboratif, organisé par thématiques, par régions, par trousses à outils... Il est très utilisé, avec 10.000 inscrits. Nous mobilisons dessus, en gestion, deux personnes à plein temps.

Vous l'avez développé sur la même technologie?
Non, il a été développé par une autre équipe, qui a travaillé sur Drupal, une plate-forme de gestion de contenu en PHP. Cette solution permet de rajouter beaucoup de modules, comme "Civic" pour gérer le groupware. C'est un outil hybride, qui convient à n'importe quelle gestion de projets, associatifs par exemple, pas seulement à celle d'un parti politique en campagne.

Sert-il une certaine approche collaborative?
Tout à fait. La présence UDF sur SecondLife a, par exemple, été créée grâce au site e-soutien, qui fait office de réseau social en ligne. Ainsi, l'espace SecondLife a été créé par une certaine Margaux à Paris, rejointe par quelqu'un de Nice, puis par d'autres personnes. Rapidement, l'espace a compris une quarantaine de participants, qu'il a fallu gérer. Mais bon, si tous ces outils motivent certains, essentiellement les plus jeunes, ils en décontenancent d'autres, des profils au-dessus de la cinquantaine. Nous le savons très bien de par notre support, qui nous remonte surtout des problèmes de prise en main, sur les interfaces. Nous améliorons donc le site au fil de l'eau et de nos possibilités, à la fois en temps et en argent.

À propos de ce faux site "programme-bayrou.fr" (1) que pouvez-vous dire?
Vous savez, cela fait partie des coups fourrés d'une campagne... Nous savons très bien de qui il s'agit, même si nous ne le dirons pas publiquement. En tout cas, Thieulin, du PS, s'est inscrit en faux et a protesté contre ce genre de pratiques (silence volontaire... Ndlr). Et puis, pour la majorité des gens qui tombent sur cela et nous en parlent, ils pensent réellement qu'il s'agit d'une page d'erreur de leur navigateur, ne lisent pas le texte d'accompagnement et ne cherchent donc pas plus loin.

Vos sites subissent-ils par ailleurs de plus fortes attaques de sécurité?
Pas en termes d'attaques virales ou d'agressions pures. Mais nous subissons un gros tir de barrage au niveau des commentaires, qui sont nettoyables, émanant principalement de lobbies plutôt que de gens mal intentionnés et de camps adverses. Mais notre solution basée sur l'open source est très bien dimensionnée pour la partie sécurisation. Nous nous protégeons déjà pas mal et avons des solutions pour chaque souci, comme un captcha-code par exemple, très efficace.

D'autres nouveautés vont-elles s'ajouter pour la dernière ligne droite avant le 22 avril?
Oui, et je ne peux pas vous parler de toutes! Nous avons en revanche déjà ouvert une chaîne dédiée sur YouTube, qui s'est rapidement placée dans les 60 chaînes les plus visitées au monde (2) !

(1) Cette fausse adresse remonte dans Google et Yahoo en haut des résultats, quand on tape "programme bayrou" en critères de recherche. Avec un texte ironique sous le titre "Programme introuvable et/ou incohérent". Elle est attribuée à des jeunes sympathisants de gauche anonymes selon diverses sources.
(2) Il compte à ce jour 65 inscrits et 86 vidéos publiées

Aricle paru sur le ZDNet.fr

Libre comme l’air, une série 100% web à promouvoir un shampooing du même nom

Une série 100% web, produite par Sunsilk

• François Desagnat (la Beuze, les 11 commandements) est le réalisateur

• Tous les épisodes seront uniquement diffusés sur http://www.sunsilk.fr et sur www.dailymotion.com

• 12 épisodes (2min30 chacun)

• Coup d’envoi le 3 avril



Vous pouvez découvrir en avant première les 3 premiers épisodes de Libre Comme l’Air ! sur le site : http://spheeris.fr/rpi/serie-lca

jeudi 29 mars 2007

Commerce électronique : Le bilan 2006 du DGCCRF

Depuis quelques années, le commerce électronique se développe avec régularité. Cette croissance est liée à l’augmentation du nombre d'internautes, au développement des connexions à haut débit, à la diversification des profils des acheteurs et à un nombre de consommateurs en ligne qui dépasse désormais les 13 millions.
En France, l’estimation du chiffre d'affaires du commerce électronique à destination des consommateurs se situe, selon les sources, entre 12 et 15 milliards d'euros, soit une progression de 40 % par rapport à 2005.
L'impact de l'Internet sur le commerce de détail se traduit également, après navigation sur la toile, en termes d'apport de clientèle supplémentaire sur les points de vente physiques.
La publicité en ligne connaît aussi une croissance très soutenue. La France est le marché européen le plus dynamique pour les liens sponsorisés avec une croissance de 35 % en 2006.
Les pouvoirs publics français se sont montrés extrêmement réactifs à la perspective d’un développement du commerce électronique et les dernières années ont été marquées par une série d’actions donnant à la fois un cadre et un contenu au développement de la société de l’information.

L’action renforcée de la DGCCRF

Le rôle majeur joué par le MINEFI dans ce domaine a permis à la DGCCRF de s’insérer dans le cadre général de l’action menée par le ministère de l’économie et des finances tout en assurant, sur le plan interministériel et international, la responsabilité unique ou partagée des actions qui s’inscrivent dans son champ de compétence.
La DGCCRF est ainsi en mesure de prendre en considération le développement de nouveaux secteurs économiques et, corrélativement, des demandes nouvelles des consommateurs.
C'est en novembre 2000 qu'a été créé le Centre de Surveillance du Commerce Electronique (CSCE). Ce dispositif, complété en 2001 par un réseau de veille et de contrôle, permet d’assurer la présence de la DGCCRF dans le monde de l’Internet.
L’année 2005 a connu une densification du réseau de surveillance de l’Internet (RSI) ; chaque région dispose désormais d’au moins un agent membre du RSI.
Les 35 unités départementales et la Direction nationale des enquêtes, membres du réseau animé par le CSCE, avec l’appui des unités de l’Administration Centrale, sont en mesure de réaliser un contrôle effectif des composantes du marché de l’Internet.
Le réseau Internet fonctionne, du fait même de son activité, en étroite collaboration avec l’ensemble des unités départementales de la DGCCRF. Il exerce des fonctions de coordination, d’animation et de formation afin que toutes les unités puissent mener à bien, à terme, des contrôles sur les sites marchands. Ces unités prennent en charge le suivi des constatations réalisées par les agents du réseau.

Une coordination consolidée

La collaboration avec la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) s’inscrit dans le cadre des protocoles d’accord sur le commerce électronique et sur la lutte contre les contrefaçons de marques.
Le CSCE transmet régulièrement aux unités de surveillance spécialisées des douanes et des impôts les informations relevant de leurs compétences qui sont recueillies par les unités du réseau Internet de la DGCCRF.
A titre d'exemple, des informations concernant « un particulier » exploitant plusieurs centaines de sites dont certains selon le principe de l’affiliation ont été transmis à la direction générale des impôts. Il en a été de même pour des « particuliers » vendant sur ebay des produits d’origine russe.
Parallèlement, des informations concernant des contrefaçons de chaussures de sport ont été transmises à la DGDDI.
Les informations recueillies peuvent également être adressées à d’autres services ayant une activité de contrôle de l’Internet (office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication – ministère de l’Intérieur ou Centre Technique de la Gendarmerie Nationale – ministère de la Défense).
Les tentatives d’escroquerie sont ainsi transmises à ces services.

La coopération internationale

La coopération internationale s'exprime tout d’abord par la participation du réseau de surveillance de l'Internet aux journées internationales de veille (Sweep day ).
Sept directions du réseau (Hérault, Loiret, Meurthe-et-Moselle, Seine- Maritime, Haute-Vienne, Hauts-de-Seine, Val de Marne) et le CSCE ont été sollicités pour effectuer les contrôles demandés par l’agence australienne qui a organisé le sweep day 2006.
Ces unités ont créé des adresses email puis se sont inscrites sur des sites français et étrangers afin de recevoir et identifier des SPAMS. Il apparaît au travers de cette enquête que le SPAM, s’il concerne les internautes français, émane dans la très grande majorité des cas de sites étrangers.
Par ailleurs, le CSCE est intervenu le 21 novembre 2006 devant un public français, belge, anglais, allemand, néerlandais et luxembourgeois lors d’un séminaire de travail organisé par la direction régionale de Lille et leurs homologues belges et intitulé « coopérer au delà des frontières afin de mieux protéger le consommateur ».
Enfin, dans le cadre de la coopération au sein de l’UE, le CSCE a accueilli les 27 et 28 novembre 2006 trois fonctionnaires de l’Office of Fair Trading afin de leur présenter l’organisation et le fonctionnement du système de contrôle des sites marchands au sein de la DGCCRF.

Les messages électroniques adressés à la DGCCRF

En 2006, le CSCE a enregistré 16 334 messages électroniques (contre 13 657 en 2005) transmis par l'intermédiaire des formulaires présents sur le site de la DGCCRF, ou directement sur les boites réclamations et CSCE.
Les consommateurs sont à l’origine de plus de 91% des messages.
Le nombre de messages a augmenté de 19,6 % par rapport à 2005, hausse principalement imputable aux envois des consommateurs ( + 39 %).
< La ventilation par secteurs, toutes catégories de messages confondues, fait apparaître que :

3392 messages sont liés à la vente par correspondance sur Internet,
2393 messages concernent les fournisseurs d'accès à l'Internet (FAI),
935 intéressent la téléphonie par câble ou satellite,
921 sont liés à la téléphonie mobile,
464 font référence aux services financiers.

Pour les ventes par correspondance, 472 messages ont concerné un site domicilié à Bordeaux qui semble, malgré une condamnation début 2006, ne pas être en mesure de résoudre des difficultés de livraison récurrentes.
En 2006, deux sites situés à Paris et dans le Val-de-Marne ont été respectivement cités 238 et 172 fois, parmi les offreurs engendrant des réclamations.
Une de ces entreprises a fait l’objet d’une procédure contentieuse (sur la base de la publicité mensongère).

98 % des plaintes pour des litiges d’ordre civil ou contractuel proviennent de consommateurs. Ils dénoncent essentiellement des difficultés liées au respect de dispositions contractuelles et portent sur les points suivants :

Formation , résiliation 1402
Application contrat 1069
SAV 1009
Livraison 845
Remboursement, échange 739
Prix et paiement 708
Garantie 401
Clauses abusives 321

Les plaintes civiles les plus nombreuses concernent en premier lieu les FAI (1825 messages).
Le deuxième secteur concerné est celui la vente par correspondance (VPC) Internet (1504 messages).
Les plaintes portent d’abord sur des publicités perçues comme mensongères puis dénoncent des difficultés de remboursement dans le cadre de la vente à distance (VAD), en troisième lieu les internautes se plaignent de tromperies.
L'analyse tout au long de l'année de ces différentes plaintes, civiles (lorsqu'elles sont récurrentes) ou pénales contribue à l'identification d'opérateurs défaillants, à la surveillance et à l'examen des activités nouvelles de l'Internet.

Elle donne à la DGCCRF une réactivité qui lui permet d'être rapidement présente sur les dossiers qui préoccupent les internautes.

Des vérifications et un taux infractionnel en hausse

Le nombre de vérifications en 2006 a connu une augmentation très importante par rapport à 2005 : + 95 % (qui elle-même avait connu une hausse des contrôles de 80 %).
Globalement, l'action de l'ensemble des unités de la DGCCRF vis-à-vis des opérateurs du web s'est traduite par 5 038 contrôles.
Pour 2006, le niveau infractionnel global est de 31,52 % (35,65 % si l’on prend en compte les 208 notifications d’information réglementaire établies).
Ce pourcentage (31,52 %) est en hausse sensible par rapport à 2005 (27,65 %).
La volonté de renforcer les contrôles Internet de la DGCCRF en 2006 s’est traduite par des actions de sensibilisation auprès de nouveaux opérateurs.
Des opérateurs locaux dont la visibilité sur les pages web est moins grande que les opérateurs couramment référencés par les annuaires ont ainsi été identifiés et contrôlés.

Manquements et suites

Les analyses réalisées à partir des infractions présumées montrent que les manquements sont le plus souvent des infractions aux textes réglementant les informations obligatoires sur les supports publicitaires et aux dispositions relatives aux règles de publicité (de prix ou trompeuse).
Globalement, sur l’ensemble des infractions relevées, 16 % des manquements (- 4 points par rapport à 2005) sont des délits : publicité mensongère, soldes illicites, contrefaçons, ventes pyramidales, tromperie, loterie illégale…
Les principaux textes enfreints peuvent être regroupés sous trois rubriques :
- Absence de mentions obligatoires (71,4% des manquements) ;
- Non-respect des règles de publicité des prix (11,7%) ;
- Publicité de nature trompeuse (9,2%).

Les autres infractions relèvent des dispositions relatives :
- à la réglementation sur les soldes (2%) ;
- aux ventes pyramidales (1,2%) ;
- à la contrefaçon (0,9%).

Le solde est dispersé sur de multiples dispositions dont des délits de tromperie (0,4%), de subordination de vente (0,3%), des loteries prohibées (0,8%), des défauts d’emploi de la langue française (0,8%).
Les vérifications réalisées en 2006 afin de vérifier la mise en conformité des sites ayant fait l'objet de rappels de réglementation pour absence de mentions obligatoires montrent que les modifications ont été entreprises par la majorité des sites concernés.
Sur la base des rappels de réglementation rédigés par le CSCE, il apparaît que plus de 91 % de ces sites ne font plus apparaître de manquements lors des nouvelles vérifications. Les 9 % restant ont fait l'objet d'un second avertissement quand les modifications demandées ont été effectuées de manière incomplète ou d'un procèsverbal en cas d'absence totale de modifications.

Perspectives 2007

Pour 2007, le réseau de surveillance de l'Internet restera réactif en matière de contrôles et élargira son domaine d'intervention.
Outre la poursuite de la surveillance des secteurs web traditionnels, le CSCE participera à plusieurs enquêtes relevant des orientations retenues au titre de cette année.

L'hôtellerie en ligne dans le mire de la DGCCRF

L'enquête de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes avait pour objet de vérifier le respect de la réglementation dans le secteur de l'hôtellerie en ligne qui, en pleine expansion, est à l'origine de nombreuses plaintes. Les problèmes rencontrés et rapportés par les consommateurs ne sont pas toujours spécifiques à la commercialisation par Internet (c'est le cas par exemple des nombreuses plaintes reçues pour publicité mensongère), mais sont aggravés par ce canal, caractérisé par une grande volatilité de l'information due à la variété de l'offre et à son renouvellement très rapide. L'internaute ne gardant pas toujours une trace de l'offre correspondant à l'achat qu'il a effectué en ligne, il éprouve de réelles difficultés à démontrer qu'il a été victime de publicité mensongère, faute de brochures ou autres documents dont bénéficient les consommateurs qui se rendent en magasin.

L'enquête s'est déroulée durant le second trimestre de l'année 2006.

Réalisée par 26 directions départementales, elle a permis de contrôler 266 sites Internet.

Les réglementations vérifiées par les enquêteurs étaient les suivantes :

articles L 113-3 du code de la consommation (information du consommateur sur les prix) ;
articles L 121-1 et suivants du code de la consommation (publicité mensongère, respect des règles s'appliquant à la fourniture de prestations de services à distance) ;
articles L 211-1 et suivants du code du tourisme ;
articles R 211-1 et suivants du code du tourisme ;
loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique.
Il convient de rappeler que les agents de la DGCCRF ne sont pas habilités à constater les infractions au code du tourisme. Toutefois, si leur enquête les conduit à avoir connaissance de faits constituant de telles infractions, ils peuvent en informer le Procureur de la République sur les fondements de l'article 40 du code de procédure pénale.

La moitié des sites contrôlés a fait l'objet de lettres de rappel de réglementation (127 en tout). Ces rappels de réglementation concernent :

1. des problèmes récurrents accentués par l'utilisation d'Internet :

l'annonce d'un classement ne correspondant pas au classement officiel obtenu (ainsi, 14 hôtels annonçaient un nombre d'étoiles supérieur à leur classement officiel) ;
un écart entre les prestations annoncées et les prestations réellement délivrées (prestations payantes alors que leur gratuité était annoncée, distance reliant l'établissement à certaines commodités supérieure dans la réalité à ce qui était annoncé…)

2. des problèmes spécifiquement liés à l'utilisation d'Internet :

information sur les disponibilités ;
grilles tarifaires insuffisamment claires (10% des sites contrôlés ont fait l'objet de rappels de réglementation concernant la mauvaise définition de leurs tarifs) ;
conditions de vente mal définies (ce type de problème a été observé par les agents sur un tiers des sites contrôlés)

3. le défaut d'identification du prestataire en ligne.

En conclusion : les dispositions de la loi pour la confiance dans l'économie numérique, du code de la consommation, ainsi que de l'article L 212-1 du code du tourisme sont loin d'être toujours respectées. La vigilance des services et la poursuite des contrôles dans ce secteur seront maintenues.

Comparateurs de prix, sont-ils vraiement fiable ? Une enquête de la DGCCRF

L'enquête de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) avait pour objet de vérifier la transparence de l'offre apportée par les sites comparateurs de prix aux cyberconsommateurs. Il s'agit en effet d'un secteur nouveau qui a accompagné le développement des achats sur Internet. Plus de 50 % des consommateurs consultent un site comparateur afin de comparer les prix d'un même produit sur le marché pour éclairer leur choix.
Il importe donc que les critères et l'étendue de l'offre soient clairement explicités au consommateur et qu'ils correspondent à la pratique véritable du site. Les relations commerciales existant entre les sites marchands et les sites comparateurs ont également fait l'objet d'investigations.

L'enquête s'est déroulée durant le quatrième trimestre de l'année 2006.
Réalisée par 5 directions départementales, elle a permis de contrôler 12 sites Internet.

Les réglementations vérifiées par les enquêteurs étaient les suivantes :

articles L 113-3 du code de la consommation (information du consommateur sur les prix)

articles L 121-1 et suivants du code de la consommation (publicité mensongère)

articles L441-1 à L 443-3 du code de commerce

loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique.

Onze sites contrôlés ont fait l'objet de lettres de rappel de réglementation


Ces rappels de réglementation concernent :

1. la loyauté de l'information donnée au consommateur (code de la consommation) :

- le panel des sites référencés est souvent présenté à tort comme exhaustif (cas de 5 sites dont un privilégiait manifestement ses partenaires commerciaux) ;

- l'imprécision des informations relatives au prix a en revanche diverses causes : l'imprécision ou le manque d'homogénéité des informations transmises par les sites marchands complique le classement des offres par les prix par les sites comparateurs : prix TTC incluant ou non les frais de port, de livraison, de garantie complémentaire…

2. les relations commerciales entre sites marchands et sites comparateurs (code de commerce) :

- les conditions de vente sont parfois incomplètes sur le volet tarifaire, avec une imprécision sur les modalités de référencement et de rémunération des sites marchands. Ces imprécisions sont susceptibles d'engendrer des pratiques discriminatoires (deux rappels de réglementation ont été établis sur ce point) ;

- les règles de facturation ne sont pas toujours respectées (dans 9 cas)

En conclusion : les sites comparateurs de prix sont davantage sensibilisés à la nécessaire transparence de l'information donnée au consommateur sur les prix. Les conditions commerciales pourraient en revanche être encore améliorées.

La DGCCRF maintiendra sa vigilance sur ce secteur.

Par contre ce que l'enquête ne dit pas, c'est qu'ils sont les 12 sites en question

Du nouveau chez Yahoo! Search Marketing

Yahoo! Search Marketing
La dernière newsletter mensuelle de Yahoo! Search Marketing a été consacrée à l’arrivée prochaine de cette nouvelle interface annonceur en France.

Voici ce qu'annnonce équipe Yahoo! Search Marketing comme nouvelle fonctionnalité :

Une nouvelle plateforme de gestion des liens sponsorisés



Nous allons prochainement mettre à votre disposition une nouvelle plateforme de gestion des liens sponsorisés dans laquelle vous trouverez de nombreuses fonctionnalités améliorées et faciles d’utilisation qui vous aideront à générer plus de contacts qualifiés sur le réseau des partenaires de distribution de Yahoo! Search Marketing.

De nouvelles fonctionnalités puissantes





Les nouvelles fonctionnalités incluent :





  • Un tableau de suivi facile d’utilisation

    Notre tableau de suivi, totalement revisité et facile d’utilisation vous aidera à déterminer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, au niveau de détail qui vous convient le mieux, et de prendre ainsi les mesures et apporter les modifications nécessaires pour atteindre de meilleurs résultats.






  • Activation rapide des annonces

    Nous nous efforçons de mettre en ligne vos nouvelles annonces quelques minutes après leur soumission¹ pour vous permettre de générer rapidement des contacts qualifiés et modifier vos annonces facilement.





  • Test des annonces

    Vous pourrez facilement tester plusieurs versions d’une annonce pour déterminer quel est le message le plus efficace auprès de vos clients et qui vous fournira le meilleur retour sur investissement. Vous pourrez ainsi choisir d’afficher l’annonce la plus performante.





  • Ciblage géographique

    La nouvelle plateforme vous permet d’afficher vos annonces au niveau national ou de limiter votre distribution pour mieux cibler vos clients, personnaliser vos annonces et mieux contrôler vos coûts². Par exemple, si votre travailler dans l’immobilier en Aquitaine vous devriez cibler la région Aquitaine. Ensuite, vos annonces seront diffusées auprès de clients potentiels situés en Aquitaine, ainsi qu’auprès des internautes qui sont peut-être situés en dehors de l’Aquitaine mais qui ont spécifié une requête comme « Immobilier Aquitaine ».





  • Budgétisation, Prévision et Planification de campagne

    Vous pourrez créer, budgéter et planifier vos campagnes publicitaires pour un meilleur contrôle de vos dépenses et stratégie publicitaires. L’interface du compte vous permet de facilement réviser les prévisions de clics potentiels en fonction de vos enchères et votre budget, et de voir combien de clics vous perdez au profit de vos concurrents³.





  • Visibilité

    N’aimeriez-vous pas comprendre la performance de vos annonces par rapport à celles de vos concurrents ? Après le lancement de la nouvelle plateforme, un nouvel Indice de Qualité sera affiché pour chaque annonce. Vous verrez aussi le niveau d’enchères qu’il est nécessaire de déterminer pour être positionné dans les premières positions des résultats des moteurs de recherche.






Le plan de transition vers la nouvelle plateforme




Pour assurer à l’ensemble de nos annonceurs une transition en douceur, nous allons mener une approche mesurée en plusieurs étapes pour assurer la mise à jour des comptes dans la nouvelle plateforme de gestion.


Lors de chaque étape de la mise à jour de votre compte, nous vous fournirons de nombreux outils, informations et autres ressources qui vous aideront à anticiper votre préparation, à vous familiariser à la nouvelle plateforme et à utiliser les nouveaux outils et fonctionnalités dans leur ensemble. Nous vous communiquerons dans les prochaines semaines des informations pour que vous puissiez intégrer les fonctionnalités de la nouvelle plateforme et nous vous proposerons des recommandations sur la manière dont vous devrez préparer votre compte avant sa mise à jour.


1. Ce délai dépend de différents critères, y compris de la nature des mots clés et de la présence de contenu à caractère sensible dans la campagne de liens sponsorisés.

2. Notez que l’exactitude du ciblage géographique n’est pas garantie et peut varier en fonction de différents facteurs dont le niveau de ciblage choisi.

3. Notez que ces calculs sont de simples estimations et non des garanties.











IMPORTANT : Mise à jour de vos données personnelles



Vous serez très prochainement amenés à recevoir des informations sur votre compte Yahoo! Search Marketing. A cet effet, merci de bien vouloir vérifier vos données personnelles dans votre interface de gestion

Yahoo! Search Marketing : Une nouvelle structure de compte pour les annonceurs

La nouvelle plateforme de gestion des liens sponsorisés est sur le point d’arriver


Comme vous le savez, Yahoo! Search Marketing a annoncé un certain nombre d’améliorations de sa plateforme annonceur. Dans cet article, nous commencerons à vous expliquer comment la structure de votre compte va évoluer, et ce que nous vous recommandons de faire pour préparer la mise à jour de votre compte vers la nouvelle plateforme.



Comparaison entre la structure de compte actuelle et la nouvelle

Lorsque votre compte sera mis à jour, certaines terminologies concernant la structure de votre compte qui sont actuellement utilisées changeront et nous en ajouterons quelques nouvelles. Voici une synthèse des modifications et des nouveautés dans l’organisation de vos annonces :








Actuellement : Catégories

Une catégorie est utilisée comme structure organisationnelle. Vous pouvez
lui assigner des groupes de mots clés qui sont
similaires d’une façon ou d’une autre, par leurs objectifs de
gestion d’enchères ou de suivi.


Nouveau :
Campagnes

Les « campagnes » remplacent les catégories et consisteront en une
combinaison d’un ou plusieurs groupes d’annonces qui partagent un
budget, un calendrier et un ciblage géographique identiques, et
en général créés pour atteindre un objectif marketing particulier.


 







Actuellement :
Liens sponsorisés

Nous entendons par « lien sponsorisé » la combinaison d’un mot clé, d’une enchère, d’un titre, d’une description et d’une URL.


Nouveau : Annonces

Les messages marketing que vos clients potentiels verront seront appelés « annonces » et seront constitués d’un titre, d’une description et d’une URL.


Nouveau :
Groupes d’annonces

Nous entendons par « groupe d’annonces » la combinaison de plusieurs annonces (titres, descriptions et URL) et mots clés. Il vous sera possible de définir une unique enchère pour l’ensemble du groupe d’annonces ou d’utiliser des enchères personnalisées par mot clé.




Après la mise à jour de votre compte, vous n’aurez plus besoin de gérer votre compte au niveau des liens sponsorisés. A la place, vous pourrez gérer et optimiser la performance de votre compte au niveau de la campagne, du groupe d’annonces ou du mot clé/annonce. Nous vous recommandons de commencer par gérer votre compte au niveau du groupe d’annonces, dans lequel vous pouvez utiliser différentes versions d’une annonce (titre et description). L’avantage d’utiliser les groupes d’annonces est que vous serez capable de tester différentes versions de vos annonces, et d’obtenir plus d’impressions provenant de ces annonces qui vous fournissent les meilleurs taux de clics.



Préparation à la mise à jour des comptes

Lorsque nous mettrons votre compte à jour, nous allons déplacer les catégories de votre compte actuel vers des campagnes qui porteront les mêmes noms. Ainsi, si vous ne l’avez pas déjà fait, il est très important de commencer à regrouper dans des catégories vos liens sponsorisés actuels qui ont des caractéristiques communes (titre, descriptif, URL de redirection) ?.


En réorganisant votre compte avant sa mise à jour, vos annonces devraient être mieux organisées après le passage de votre compte à la nouvelle structure.


Synthèse

1/ Les mots clés resteront les mêmes qu’auparavant.

Les mots clés qui décrivent votre activité peuvent rester les mêmes. Ils sont toujours le point de connexion entre vous et les clients qui effectuent des recherches en ligne.


2/ Les titres et descriptions relatifs au mot clé s’appliqueront désormais à plusieurs mots clés.

Les titres, les descriptions et les URL, désormais appelés « annonces » dans la nouvelle plateforme de gestion, peuvent s’appliquer à plus d’un mot clé. Ceci devrait diminuer le temps que vous consacrez à la rédaction de vos messages publicitaires.


3/ Les mots clés et les annonces seront organisés en groupe d’annonces.

Les groupes d’annonces peuvent contenir de multiples mots clés, pouvant être associées jusqu’à 20 annonces. Ceci vous permettra de tester différentes annonces pour trouver le message qui fonctionne le mieux auprès de vos prospects.


4/ Une campagne est constituée d’au moins un groupe d’annonces.

Les campagnes peuvent contenir plusieurs groupes d’annonces. Certaines nouvelles fonctionnalités vous permettront de définir un ciblage géographique, un budget et
un calendrier au niveau de la campagne. Ceci devrait vous permettre un contrôle accru, et vous assurer que vos campagnes fonctionnent le plus efficacement possible.


5/ Votre compte contiendra toutes vos campagnes.

Vos campagnes constitueront votre nouveau compte Yahoo! Search Marketing, qui s’appliquera toujours à un seul et unique marché, à savoir la France. Pour promouvoir votre activité dans un autre marché étranger, vous devrez créer un autre compte dans le pays considéré.





IMPORTANT : Mise à jour de vos données personnelles



Vous serez très prochainement amenés à recevoir des informations sur votre compte Yahoo! Search Marketing. A cet effet, merci de bien vouloir vérifier vos données personnelles dans votre interface de gestion.

ViaMichelin et Senior Planet renouvèlent leur partenariat avec Yahoo! Search Marketing

ViaMichelin, leader dans la conception, le développement et la commercialisation des produits et services numériques d'aide au déplacement et à la mobilité, réitère sa confiance à Yahoo! Search Marketing pour ses liens contextuels Content Match. Ce partenariat permet aux annonceurs Yahoo! Search Marketing d'être affichés suite à des recherches d'itinéraires ou de plans.

Senior Planet, le portail leader des Seniors, continue pour sa part à afficher nos liens contextuels Content Match à la suite des articles ainsi que nos liens sponsorisés Sponsored Search dans le moteur de recherche interne et sur le web. Ce partenariat englobe également les sites femmesplus.fr le site féminin du Groupe, ainsi que medisite.fr, le site au service de la santé.

mercredi 28 mars 2007

Sunsilk lancera une mini-série sur Dailymotion

Le site cbnews.fr annonce dans sa newsletter d'aujourd'hui que la marque du groupe Unilever a créé, avec l'agence Rouge, une mini-série sur Internet. Les 12 épisodes de 3 minutes ne sont pas centrés autour d'un produit Sunsilk, ils mettent en scène les aventures de Chloé, une jeune peste ambitieuse arrivée à Paris pour devenir comédienne. Les bouteilles de shampoing Sunsilk apparaissent seulement en fin de chaque spot, dans la salle de bains de l'héroïne. Ces films réalisés par François Desagnat (Guerilla) seront diffusés sur Dailymotion, dans le cadre d'un partenariat spécial, et sur le site de la marque.

Par contre la newsletter ne dit pas quand cette opération de marketing viral sera lancée.

mardi 27 mars 2007

Festival Gnaoua d'Essaouira : une édition d'anthologie

Festival Gnaoua d'Essaouira
Cette année le festival d'Essaouira fêtera cette année son dixième anniversaire. Pour l'occasion la direction du festival à prévu une programmation riche et originale. La durée du festival va être allongée cette année pour l'occasion. Le festival aura lieu cette année du 19 au 23 juin 2007.

D'après M. André Azoulay, Le président de l'Association Essaouira-Mogador, Essaouira sera le théâtre d'un immense happening musical qui verra la participation des groupes et des musiciens qui ont fait le succès des éditions précédentes. Egalement un grand colloque international sur le thème 'de l'art et de toutes les libertés'. Ce colloque qui se tiendra en parallèle au festival sera organisé et structuré, dans la perspective du 200 ème anniversaire de la fin de l'esclavage.

Quant à Mme Neila Tazi, directrice du festival, elle a déclaré que cet événement cent pour cent marocain, a su se distinguer par sa force et son originalité, en devenant une référence internationale.

Cette dixième édition est vraiment une occasion pour ceux qui n'ont jamais assister au festival pour le découvrir et pour ceux qui y ont déjà assisté de retrouver le charme du festival qui fait tout son succès et de renouveler leur amour de la musique Gnaoua et toutes les musiques du monde.

Une bannière interactive pour localiser le restaurant McDonald’s le plus proche

A partir du début d'avril et pour neuf mois, McDonald's lancera une campagne publicitaire réalisé avec la participation des agences Duke et OMD et en partenariat avec les sites Allociné.com, ViaMichelin.fr, Mappy.fr, Momes.net et Magicmaman.com. L'originalité de cette campagne est l'utilisation de bannières interactives qui Des bannières interactives afficheront dynamiquement les restaurants McDonalds situés à proximité des centres d'intérêts des internautes : des salles de cinéma ou encore des itinéraires.

Marketing Viral : Jean-Luc Delarue vs Choc

C'est un joli coup de publicité qu'a réussi le magazine Choc. Lors d'un vol Air France pour Johannesburg le 13 février le présentateur télé vedette de France2 a « pété les plombs en raison d'un cocktail alcool-médicaments » comme il l'a reconnu lui-même et il risque d'être condamné pour « violence, outrage, agression sexuelle et tentative d'entrave à la circulation aérienne » Le magazine a profité de ces déboire de Jean Jean-Luc Delarue pour se relancer en hebdomadaire. Le magazine a demandé à l'agence de réaliser une vidéo parodiant l'annimateur lors de son vol, on y voit notamment un sosie de Delarue éméché titubant dans l'avion, agressant des passagers, arrachant un bras à l'un d'eux et s'en servant comme massue. La video se termine par le message "si c'était vrai, ce serait dans Choc Hebdo".

Jean-Luc Delarue a attaqué le magazine devant la justice qui a condamné vendredi le magazine Choc à verser 15.000 euros de dommages et intérêts, elle lui interdit de retirer la vidéo de son site et de publier sur un tiers de la page d'accueil du site Choc.fr « sous astreinte journalière de 15.000 euros », indiquant que la SCPE (SCPE, maison-mère de Choc) a été condamnée « pour avoir porté atteinte aux droits dont dispose Jean-Luc Delarue sur son image, sa voix et son nom, en diffusant à des fins publicitaires non autorisées »

Malheureusement pour Delarue et heureusement pour Choc entre temps la vidéo c'est propagé sur le net et surtout sur les deux principaux sites de partage et visionnage de clips vidéos à savoir dailymotion et youtube. Ainsi la video a suscité la curiosité de plus de 500 000 internautes, dont près de 90 000 sur Dailymotion et 22 000 sur Youtube.



lundi 26 mars 2007

Les partis politiques marocains se mettent à l'heure du Marketing

Les partis politiques marocains s'intéressent finalement au Marketing ? En tout cas c’est ce qui laisse entendre l’article suivant trouvé sur le journal l'économiste.


Législatives 2007

Le marketing fera la différence

· Comment «mieux vendre» un parti

· 7 agences de communication parraineront des partis de leur choix

Nos congrès politiques sont ennuyeux, tristes. Ils sont encore gérés comme des moussems, des noces avec tout le folklore qui s’ensuit. La communication des partis, quand elle existe, n’est pas compatible avec les mutations que connaît l’environnement socioéconomique du pays. Un constat sans appel(1). Du coup, changer ne serait-ce qu’un tant soit peu la donne est une mission qui relève de l’impossible. Et pour cause. Les barrières sont énormes: la «politique en tant que produit» est invendable, les partis ne sont pas crédibles. En témoigne le rapport du cinquantenaire: «50% des jeunes ne s’inscrivent pas sur les listes électorales, seulement 38% des jeunes ont participé aux élections de 2002, moins de 1% des femmes adhèrent à un parti ou encore 68% des jeunes n’ont pas confiance dans la politique». Amer diagnostic de l’existant où aucune formation politique n’a assisté. Les partis brillent par leur absence!
Des signaux contradictoires caractérisent le paysage politique qui marque un pas en avant, deux en arrière, témoigne un chercheur en marketing politique.
Résultat: «que de la politique sans gauche, sans droite, encore moins un centre». L’idéal pour le Maroc est de parvenir, à l’instar de l’Hexagone, à une recomposition du champ politique en deux, voire 3 pôles, souligne Noureddine Ayouch, publicitaire. Mais tout de même, «il vaut mieux avoir plusieurs partis que l’hégémonie du parti unique», précise Ayouch.
Au Maroc, la communication politique est certes à ses balbutiements avec des meetings, des congrès, des shows, flyers, sondages… Seuls deux ou trois partis commencent à communiquer. Mais le marketing n’y est pas encore, affirme Ayouch. Jusque-là, les partis politiques ne mettent pas en avant leur idéologie. «Le PJD est l’une des rares formations à le faire intelligemment», tient à signaler Ayouch. Et d’ajouer, très peu de formations parlent de leur référentiel. Souvent le programme ou la communication vient avant l’idéologie. Or, avant toute campagne de communication, l’idéologie et les valeurs du parti viennent en premier avant le programme.
Le Maroc accuse beaucoup de retard en termes de communication politique.
Mais pour commencer à communiquer via des stratégies, et réfléchir ensuite à mieux se vendre par le recours au marketing, le Séguéla du Maroc propose des règles d’or aux partis:
D’abord, bien connaître leurs électeurs: les sympathisants, les récalcitrants (à conquérir) et les indécis (à dissuader). Ensuite, recourir au principe appelé communément «Unique Selling Proposition». Autrement dit, avoir un seul thème central qui démarque chaque parti de l’autre et qui représente un positionnement fort. Autre règle d’or, faire des promesses, mais qui restent crédibles et répondent à des besoins précis. Les partis sont également appelés à bien cibler leurs actions en adaptant leur langage aux différentes cibles (monde rural, jeunes, femmes…). Mais le plus important, ajoute Ayouch, est de faire simple, avec des messages courts, précis et percutants.
De là, les partis peuvent passer à la publicité pour développer leur notoriété et améliorer leur image. Une action qui ne s’improvise pas. Il faut donc faire appel à des professionnels de la communication.
C’est aujourd’hui chose faite. Les législatives de 2007 devront compter avec le marketing politique et la première campagne de communication en bonne et due forme. C’est une première! Sept agences de communication ont été mobilisées pour travailler avec les formations politiques de leur choix, annonce Noureddine Ayouch. Des sondages d’opinion, enquêtes isolées, enquêtes omnibus et baromètres pour mesurer l’impact des campagnes seront enclenchés d’ici peu. Par ailleurs, des focus groupes et des brainstormings seront tenus pour connaître les motivations des uns et des autres. Des opérations gratuites de coaching ont commencé dès ce week-end… Autant d’actions pour remonter l’information et enclencher une dynamique électorale. Mais la grande cible sera le segment des jeunes. Une catégorie socioprofessionnelle (CSP) à part qui aura droit à des supports adaptés: Le tout sera relayé donc via le Net, des SMS, des blogs, quelque 5 millions de flyers, 31 capsules projetées et des conférences-débats, émissions TV… Comme dans l’Hexagone, même le rap et le hip-hop font partie de ce casting. Il a été fait appel au chanteur Bigg pour animer des concerts et enregistrer des jingles branchés. Des teams leaders, à l’instar du modèle US (leaders d’opinion) seront appelés à animer des forums pour favoriser les adhésions et le vote. Le message sera «votez pour qui vous voulez, mais votez quand même». Pour boucler la boucle, des vedettes seront aussi appelées à contribuer par des témoignages pour une forte mobilisation de l’électorat. Au terme de cette opération, un baromètre sera mené pour mesurer l’impact des actions lancées vers le mois de juillet.

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La «force tranquille»: Pour la petite histoire…

«I like Ike», «la force tranquille»… Le marketing politique est né en 1932 aux Etats-Unis à travers une émission radio appelée «causerie au coin du feu». Et c’est le président Roosevelt qui est à l’origine de cette première manifestation réelle du marketing. Après, dans les années 50, Eisenhower a été aidé par l’agence BBDO et ont lancé un nouveau concept de marketing autour d’une signature: «I like Ike», une accroche qui a eu un impact considérable auprès des Américains. Ce n’est qu’après que les fameux débats télévisés ont eu lieu, exactement lors de la campagne J. F. Kennedy/Nixon. Alors que Kennedy soignait ses discours et son vestimentaire, Nixon tenait un discours guindé et barbant. Depuis, le débat politique a été exporté partout dans le monde et les campagnes sont devenues agressives (TV, radio, presse écrite, meetings, débats, shows avec stars…). En France, la communication politique n’a commencé vraiment que vers les années 70. La première campagne du RPR a été signée en 1976 par Jacques Séguéla: «Oui à la France qui gagne». Vient ensuite, la campagne du PR en 1977 avec «La majorité aura la majorité». Elle sera suivie en 1978 par la campagne de Mitterrand intitulée «Le socialisme, une idée qui fait son chemin». Mais la signature qui aura marqué le paysage français reste incontestablement «la force tranquille». Un slogan fort, signé encore une fois par le «fils de pub» Jacques Séguéla, grâce auquel Mitterrand est passé président en 1981. En 2007, la campagne présidentielle française est marquée par une bipolarisation UMP/PS. Au PS, le slogan «le progrès pour tous, le respect pour chacun» est un peu long, mais fort. Quant à l’UMP, son accroche est connue des Marocains: «Ensemble tout devient possible».

Pour une fois une publicité arabe qui fait du Buzz sur le net

En ce moment il y a une publicité qui fait beaucoup de buzz sur le net, c'est une publicité Snickers réalisé par l'agence Impact BBDO pour les Emirats Arabes Unis. On y voit les go (Bonhommes verts) et les stop (Bonhommes rouges), d'où le titre de la pub « Stop and Go », qui s'animent et qui entrent en bagarre général à mains nues pour le contrôle du street. Tout ça sur font d'une musique rap très Dancehall concocté par un groupe Kuwaiti « Army of One »


Agency: Impact BBDO Dubai
Executive Creative Director: Peter Russell
Group head/copywriter: Jennie Morris
Art Director: Sian Binder
Agency producer: Azza Aboual Magd
Director: Joeri Holshheimer
Production company: X-Ray Filmproductions
Executive producer: Soeren Schmidt
Post Production: Valkieser Capital Images
Post producer: Niels Scheide
Post supervisor: Hans Loosmann
3D Animation: Rolf van Slooten
Country: United Arab Emirates
Music: Army of One
Song: Let's roll

dimanche 25 mars 2007

TPS est mort, vive CanalSat

Mauvaise nouvelle pour les marocains qui se sont habitué à suivre les chaînes France à l’aide de carte TPS piratées. La fusion de CanalSat/TPS est devenue effectif depuis ce 21 mars 2007. A partir de septembre le bouquet disparaîtra du satellite HotBird car Canal+ préfère ne garder qu’Astra. Déjà lors de cet été et pour suivre le mondial de foot, c’était la galère entre les chaînes marocaines qui n’ont pas pu acquérir les droits des matchs et les codes du TPS qui est devenu difficile à déchiffrer depuis le rapprochement avec TPS. Les Marocains ne pourront pas suivre les débats des élections présidentielles en France cette année.

Voici ce qu’à écrit le journal libération sur cette fusion.

«TPS et CanalSat s'unissent» , vante la pub. N'en crois rien, ami abonné de TPS, car la vérité est bien différente : CanalSat est tout bonnement en train de te boulotter ton TPS. A partir d'aujourd'hui, le rachat du bouquet de TF1 et M6 par Canal +, annoncé fin 2005, devient effectif pour l'abonné : la marque TPS n'est plus en vente. Conséquence : un grand chamboulement dans les chaînes des deux bouquets, mais aussi sur le câble, de nouvelles offres à option, des satellites qu'on abat... Bref, la panique absolue. Jusqu'à ce guide de l'abonné heureux pondu par Libération .

Noos, ADSL et TNT ? ça va...
Adieu TPS Cinéculte et TPS Ciné Star, bienvenue CinéCinéma Culte et CinéCinéma Star. Chez Noos, comme chez les opérateurs de télé par ADSL, la fin de TPS sera quasi indolore. Pour l'instant, le changement porte sur les chaînes de cinéma : celles de TPS disparaissent et/ou sont fondues dans l'éventail des chaînes CinéCinéma, éditées par Canal +. Ainsi, TPS Cinéculte devient CinéCinéma Culte. Le Noosien abonné jusqu'à présent aux six chaînes CinéCinéma recevra la nouvelle offre de sept thématiques cinéma pour le même prix, 10 euros. Le Noosien abonné aux sept chaînes cinéma TPS continuera de s'acquitter de ses treize euros mensuels mais pour les chaînes CinéCinéma ainsi que pour TPS Star qui survit à l'élagage. Le téléspectateur abonné à la TNT payante verra son offre enrichie de TF6 et LCI pour le même prix.

CanalSat ? C'est les doigts dans le nez
Pas de mouron à te faire non plus, ami CanalSatien : tu ne perds aucune de tes chaînes habituelles et tu en récupères de nouvelles, venues de chez TPS. Dans le lot, les enfantines Piwi et Télétoon (youpi !), les robinets à séries TF6 et Série Club, Infosport, la chaîne d'infos en continu sur les... Sports ? Tapez 1. Porcs ? Tapez 2. Spores ? Tapez 3. Ou encore Sailing Channel, qui hélas ne diffuse pas en boucle Sailing , le célèbre hit de Rod Stewart, mais se consacre aux sports nautiques. Parmi la douzaine de petites nouvelles, CanalSat accueille désormais TPS Star, là encore pour 18,90 euros par mois. En revanche, certaines n'ont pas réussi à franchir le Rubicon satellitaire : ainsi, Odyssée, chaîne détenue par TF1, n'a pas été retenue. Sur quel critère ? «Nous avons interrogé les abonnés pour savoir quelles chaînes et quelles thématiques étaient importantes à leurs yeux», affirme Maxime Saada, directeur du marketing de CanalSat.

TPS ? ça se complique
Ils sont 1,3 million à redouter l'écran noir à compter d'aujourd'hui : les TPSistes qui changent désormais de crémerie. Et le geste désespéré est toujours à craindre. «Notre objectif numéro un, explique Maxime Saada, c'est de garder les abonnés à TPS. En Espagne, lors de la fusion entre les bouquets satellites, 40 % des abonnés sont partis.» Dans les faits, le TPSiste voit ses chaînes cinéma estampillées TPS remplacées ­ hormis TPS Star ­ par celles estampillées CinéCinéma. Peu à peu, de nouvelles chaînes, venues cette fois de CanalSat, vont venir, telle Comédie ! le 1er avril, fleurir le bouquet TPS. Déjà, depuis décembre, Canal + est disponible sur l'ancien bouquet rival et, affirme Saada qui ne veut pas donner de chiffr es, «ça se passe très bien, c'est même un gros succès». Ceux qui, sur TPS, bénéficient encore de la promo à 11 euros par mois, mise en place lors de la guerre à mort avec CanalSat, continueront à en profiter. Jusqu'à quand ? Canal + promet de ne pas augmenter les tarifs pour ceux qui en profitent déjà. Mais jusqu'à quand alors ? ça... En fait, pour l'instant, CanalSat cherche les économies du côté des chaînes, surtout quand elles ne lui appartiennent pas. Le bouquet leur reverse chaque mois une part des abonnements et tente actuellement de revoir cette part à la baisse. Ainsi, CanalSat demande-t-il par exemple à la chaîne Voyage (groupe Fox) une réduction de 75 % de sa rémunération : «C'est inacceptable, râle Sabrina Azoulay, directrice de Voyage. Canal cherche à nous faire payer les droits du foot.»

L'antenne ? ça se règle
C'est que Canal + a des frais, que voulez-vous... Plutôt que de payer la location de deux satellites (celui de CanalSat, Astra, et celui de TPS, Hotbird), le groupe a choisi de n'en conserver qu'un seul, Astra. Et le 1,3 million de paraboles TPS pointées vers Hotbird alors ? A partir de septembre, les abonnés de feu TPS vont recevoir la visite d'un technicien qui réorientera l'antenne vers le satellite Astra, et ce aux frais de CanalSat. En revanche, pas touche au décodeur TPS, qui est compatible. Une fois la parabole dressée vers Astra, l'abonné à feu TPS recevra 47 nouvelles chaînes. Dont, c'est rien chouette, l'hypnotique Animaux.

samedi 24 mars 2007

Yahoo! estime que 15% des clics générés par ses liens promotionnels sont frauduleux

La compagnie a déclaré qu’entre 12% et 15% des clics Yahoo! Search marketing sont frauduleux et sont déduit de la facture des annonceurs.

Annonçant une étape de plus dans ça guerre contre la fraude aux clics, Yahoo! indique la création d’un nouveau poste de vice-président qualité de marché «Marketplace Quality». Ce poste sera occupé par l’avocat Reggie Davis qui était jusqu’à maintenant l'avocat interne chargé des affaires de fraudes au clic.

Il existe déjà un poste similaire chez le concurrent Google. Davis devra mettre en place une équipe mais aussi organiser la communication interne et la collaboration entre les départements pour améliorer la rentabilité et éliminer les risques d’actions en justice dû de la fraude tout en travaillant en étroite collaboration avec les annonceurs pour surveiller la qualité du trafic

L’équivalent de Davis chez Google, Shuman Ghosemajumder responsable produit chez google pour la confiance et la sécurité (trust ans safety) avait déclaré que 10% des clics Adwords sont frauduleux.

Atlas Blue le Maroc à prix imbattables!


La compagnie aérienne Atlas Blue, filiale à 100% de Royal Air Maroc (RAM) a été créée le 28 Mai 2004. Elle assure des liaisons internationales reliant les villes de province marocaine Marrakech et Agadir à différents pays européens. L'offre comprend dans un premier temps les marchés français, italien, belge, hollandais, allemand, anglais et suisse. L'ambition de la compagnie est d'élargir son champs d'activité dans les 5 années à venir à d'autre pays européens. Les vols sont ouverts aussi bien aux touristes étrangers qu'aux résidents marocains à l'étranger et aux résidents locaux.

Engagements
La compagnie Atlas Blue s'est attelée à proposer des tarifs avantageux et compétitifs, encourageant ainsi le développement du ciel marocain et la fréquence des vols à destination et en provenance du Maroc. Atlas Blue propose une offre de services point à point à un niveau de compétitivité conforme aux meilleures pratiques internationales et en respect des normes de sécurité les plus rigoureuses, en vigueur dans le secteur du transport aérien. Le client disposera d'une offre en siège diversifiée et à tarification attrayante. Le système de distribution privilégié par Atlas Blue est la vente directe. Elle se compose d'achat sur Internet (online), d'un centre d'appels adapté à chaque région géographique et d'un réseau dédié.

Flotte
Atlas Blue possède actuellement une flotte jeune, composée de six avions Boeing de modèle B 737-400 de capacité 168 sièges. La politique de développement d'Atlas Blue est ambitieuse. Elle se traduira par l'acquisition de deux avions par an. Ainsi la flotte sera constituée de 14 appareils en 2008-2009 avant de passer à 24 avions à l'horizon 2012.

Personnel navigant
Atlas Blue possède une équipe de Personnel Navigant de grande qualité. Les pilotes d'Atlas Blue ont été minutieusement sélectionnés. L'expérience et les heures de vol effectuées ont été un élément déterminant dans cette sélection. Les Hôtesses et les Stewarts ont été sélectionnés sur des critères précis en terme de présentation, relation clientèle, langues et expériences antérieures.

Qualité et sécurité
Atlas Blue s'appuie sur le savoir-faire et la réputation de qualité de Royal Air Maroc. Elle lui sous-traite certains métiers de l'exploitation, en capitalisant sur ses structures et son expérience reconnues dans les domaines de la maintenance, l'assistance aéroportuaire et la formation technique.

Jet4you.com une compagnie marocaine qui mise sur le net

Jet4you compagnie aérienne privée à bas prix du Maroc ! Son premier vol commercial reliant Paris Orly à Marrakech a eu lieu le 26 Février 2006. Depuis, Jet4you offre des vols fréquents au départ des principales villes marocaines vers plusieurs destinations françaises. La compagnie à pour objectif d’élargir son réseau à d’autres pays européens pour atteindre un nombre de 1.5 millions de passagers en 2010. L'offre s’adresse principalement à une clientèle à la recherche d’un excellent rapport qualité/prix, et vise surtout les touristes européens, les marocains résidents à l’étranger et les marocains souhaitant se rendre en Europe. La commercialisation de l'offre s’effectue principalement via le site Internet mais également à travers un centre d’appels et un réseau d’agences de voyage.


Actionnariat

Jet4you est l’émanation d’actionnaires marocains et internationaux de référence de par la position qu’ils occupent respectivement au sein du secteur touristique marocain et européen.

Guy Marrache
Président Directeur Général et fondateur de Holidays Services, fort de près de 40 ans d’expérience dans le secteur du tourisme, il est également PDG du Groupe Tikida Hôtels et promoteur de divers projets touristiques en cours de réalisation.

Ahmed Benabbes Taarji
Co-président du Groupe Tikida Hôtels, il est un des plus dynamiques investisseurs du secteur touristique marocain. M. Benabbes Taarji est également actionnaire d’Holidays Services.

Groupe TUI
Basé à Hanovre en Allemagne et coté à la bourse de Francfort, TUI est l’incontestable leader touristique européen. Grâce à ses 79 marques, il est présent dans 18 pays avec un effectif de 3 200 agences, 7 compagnie aériennes détenant 117 avions et transportant 25 millions de passagers, 285 hôtels et 37 agences réceptives. L’intégration totale sur toute la chaîne de valeur du métier est l’atout maître de TUI : distribution, tour operating, transport aérien, services à destination, hôtellerie. Le Groupe TUI est co-actionnaire du groupe Holidays Services à hauteur de 50% depuis 1990.

Institutions bancaires
Deux investisseurs institutionnels ont rejoint le tour de table de Jet4you : Investima (filiale de la SGMB - Société Générale Marocaine des Banques) et Attijari Capital Risk (filiale de Attijariwafa bank).

vendredi 23 mars 2007

Les comportements avant un achat en ligne

Que font les consommateurs avant d’acheter sur un site ?
Quelles sont les différences de comportement d’un secteur à l’autre et entre les marchands ?
C’est ce que révèle une étude de Benchmark Group.

Visiter les sites concurrents, rechercher de l’info sur un moteur, consulter un comparateur, lire une newsletter… que font les cyberacheteurs avant de procéder à l’acte d’achat ? Une enquête de Benchmark Group réalisée auprès de 3 692 internautes nous permet de mieux connaître les comportements des consommateurs.

■ Les biens culturels
Un tiers des acheteurs en ligne de biens culturels visitent plusieurs sites d’e-commerce avant d’acheter. C’est particulièrement le cas pour les clients d’Amazon, Cdiscount et Alapage et un peu moins pour ceux de la Fnac. Après les requêtes sur moteurs de recherche, la consultation préalable d’un comparateur de prix est également très fréquente. Dans une moindre mesure, la lecture d’une newsletter ou d’un mailing est assez souvent un déclencheur d’achat.

■ Les produits high-tech
Avant d’acheter des biens high-tech, les consommateurs mènent généralement une importante recherche d’informations. Ensuite, compte tenu des montants investis, ils sont aussi soucieux d’optimiser leur achat en comparant les offres des différents marchands. A ce niveau, la Fnac se distingue par une proportion sensiblement plus faible de clients ayant visité des sites concurrents avant d’acheter. Beaucoup d’acheteurs en ligne de produits high-tech fréquentent les comparateurs. C’est particulièrement le cas des clients de Pixmania et dans une moindre mesure Multe- Pass et MisterGoodDeal. Plus d’un quart des consommateurs se rendent aussi dans des magasins, ce qui peut leur permettre d’apprécier de visu le produit pour ensuite l’acheter en ligne. Enfin, les notations de marchands ou les avis de consommateurs occupent une place non négligeable, obligeant les marchands à soigner leur service pour ne pas être pénalisés par des témoignages de clients insatisfaits.

■ Les hypermarchés en ligne
Les clients des hypermarchés en ligne sont généralement plus fidèles que ceux des autres secteurs, même s’ils peuvent parfois zapper d’un acteur à l’autre, notamment pour diversifier leurs achats, mais aussi en fonction de l’actualité commerciale et des promotions en cours. Ainsi, la lecture d’une newsletter ou d’un courrier publicitaire peut jouer un rôle dans le choix d’un acteur, mais à un degré moindre de beaucoup de secteurs.

■ Les produits textiles et d’habillement
L’achat en ligne de produits textiles et d’habillement est marqué par l’importance des achats chez les grands vépécistes. Pour ces derniers, le catalogue papier occupe encore un rôle considérable puisque plus des deux tiers des clients de ces acteurs disent l’avoir consulté avant d’acheter en ligne. Ensuite, le rôle des actions de marketing direct (newsletter, courrier publicitaire) est aussi très important. La visite de sites concurrents est également un comportement assez fréquent avant l’achat de textiles.

Méthodologie de l’enquête
L’enquête en ligne a été réalisée entre juin et août 2005. Les internautes étaient invités à témoigner sur une ou plusieurs expériences d’achats en ligne s’étant déroulées au cours des trois derniers mois. Après nettoyage de la base, 3 692 témoignages d’achat ont été retenus et traités. Certains marchands (Cdiscount, Fnac, La Redoute…) commercialisent différentes catégories de produits. Pour pouvoir comparer la performance des différents distributeurs sur un marché, ces marchands diversifiés sont évalués plusieurs fois selon les catégories de produits achetés.

Le comportement avant achat des Européens
L’Observateur Cetelem, qui élabore chaque année un diagnostic de la consommation européenne, a mené une enquête auprès de 8 000 personnes dans 12 pays européens en 2005. Selon cette étude, 54 % des Européens connectés utilisent Internet pour s’informer avant d’acheter des loisirs ou des voyages. Ils sont 43 % à faire de même pour des produits culturels, 38 % pour des biens électroménagers/TV/Hi-Fi, 31 % pour des voitures neuves, 26 % pour des meubles, 25 % pour des produits financiers, 23 % pour des produits de bricolage et seulement 9 % pour des produits alimentaires. Toujours selon l’Observateur Cetelem, les Européens les plus friands d’information via Internet sont les Britanniques, les Belges, les Allemands et les Tchèques. Les internautes français ne dépassent la moyenne européenne que pour les loisirs/voyages (56 %) et les produits culturels (46 %).

Etude
Commerce électronique : performances
comparées des sites, chiffres clés
Septembre 2005, 390 pages
www.benchmark.fr

Les comportements avant achat suivant les secteurs























Actions avant achatBiens culturelsProduits High-techHypermarchés en ligneTextile/Habillement
Visite de sites concurrents33 %51 %27 %24 %
Requête sur un moteur de recherche23 %40 %15 %15 %
Consultation d’un comparateur de prix20 %50%8 %10 %
Lecture d’un courrier/newsletter18 %11 %16 %34 %
Visite d’un magasin offline d’une autre enseigne15 %24 %14 %12 %
Consultation du catalogue papier7 %5 %6 %46 %
Consultation de notations sur les marchands7 %23%7 %5 %
Consultation d’avis de consommateurs4 %16%5 %3 %

Source : Benchmark Group, 2005

Skip utilise le web pour promouvoir son nouveau produit : Skip Petit et Puissant

Blog Skip Pour lancer la nouvelle lessive liquide trois fois plus concentrée Skip Petit et Puissant sur le marché français, Mindshare et Via Nova Spheeris ont imaginé un dispositif média online original qui traduit sur le plan créatif le concept du produit : le blog le plus petit et puissant du monde. Un dispositif Internet qui s'inscrit au sein d'une campagne plurimédia, dans une optique de complémentarité à la fois en termes de cibles et d'information. Et un événement pour la marque du groupe Unilever, qui n'avait pas mis de nouveau format sur le marché depuis les tablettes il y a dix ans, et qui n'avait jamais autant investi sur Internet.

Le trafic sur le site produit n'est pas seulement relayé par le buzz issu du blog, mais aussi par une campagne de bannières et de liens sponsorisés. Le 16 mars, sur la requête "blog", le blog Petit et Puissant ressortait ainsi en troisième position sur Google. La campagne en ligne est elle-même un des éléments d'une campagne plurimédia et événementielle, à laquelle ont été assignés des objectifs précis. "L'objectif principal est d'apporter un complément d'information pour développer la notoriété du produit, de générer du bouche à oreille, et de développer l'interactivité avec le consommateur. En termes de chiffres, la campagne en ligne est destinée à générer 20 millions de contacts et 300.000 visiteurs uniques en deux mois", indique Séverine Vauléon, chef de marque chez Unilever.


Plan
média Skip Petit et Puissant*
Internet

Dispositif
-Site
produit Petitetpuissant.fr + blog
-Bannières (sites féminins)
: carré, bandeau, sky, habillage
-Liens sponsorisés et référencement
naturel (Google)
ObjectifsNotoriété,
proximité, interactivité
AgencesDéveloppement
des sites : Via Nova Spheeris
Achat d'espace : Mindshare
Offline

Dispositif
-TV
: film "Feu d'artifice" démarré le 12 mars, 30s, 20s,
10s.
-Affichage : 4x3.
-Presse féminine : annonces classiques et
publi-reportages.
Objectifs-TV
: notoriété et intérêt autour
du lancement

-Affichage : présence à
l'esprit près du point de vente.
-Presse : éduquer sur les bénéfices
et le bon geste de dosage.
AgencesCréa
: BBH London
Publi-reportages : Textuel
Achat d'espace : Mindshare
Hors
Média

Dispositif
-Evénementiel
: Mini tractant une remorque de linge lavé avec 1 bouteille de Skip Petit
et Puissant dans les 9 plus grandes villes de France entre le 19 et le 31 mars
-Publicité
sur le lieu de vente
Objectifs-Notoriété,
échantillonage, illustration des performances du produit
Agences-Evénementiel
: Ubi Bene
-Théâtralisation magasin : The Brand Nation

*Souce LeJournalDuNet

mercredi 21 mars 2007

Élections présidentielles 2007 : Le treizième candidat

Election présidentielle 2007 Un nouveau candidat s’est invité depuis quelques jours à la campagne présidentielle française, il s’agit du candidat du « Mouvement pour l'Avenir Assurément Formidable ». L’acronyme du movement est « MAAF ».
Ça vous dit quelque chose ? Oui, Il s’agit de Marcel le client mécontent de la série télévisée française "Palace", qui poursuit Philippe Khorsand, le directeur de l'hôtel. Deux personnages devenus depuis plus de deux ans les protagonistes de la saga des spots publicitaires de la MAAF.
Le nouveau candidat mène au campagne sur le Net via son site jelaurai.com pour une bonne retraite, un environnement sain, le pouvoir d'achat, une bonne santé et la sécurité routière

Ainsi la MAAF profite de l'intérêt suscité par les élections présidentielles 2007 pour mener une campagne de pub originale et encourager les bons comportements et les démarches citoyennes. "En tant qu'assureur, Maaf est forcément amené à intervenir sur des sujets de société. Avec ce clin d'oeil, nous surfons sur l'actualité", a affirmé au Figaro, Olivier Aubert, cofondateur de l'agence Aubert-Storch, responsable de l'opération. "La campagne présidentielle est une occasion de communiquer de façon décalée. Pour le site, nous avons regardé ce que font les autres candidats afin de pasticher, sans toutefois en privilégier un", a pour sa part souligné Éric Madelenat, directeur des communications de Maaf.

Le marketing selon le Real Madrid

Cristiano Ronaldo «Le football est une industrie». «Pensez-vous qu'il y ait une industrie qui ferme ses usines et qui ne sait pas quand elle les rouvre?» avait déclaré Antonio Mataresse le représentant des intérêts financiers des clubs de la première division italienne, en réaction au projet du gouvernement de suspendre les matchs de football du championnat italien. Il avait dit avant que «Le championnat de doit pas s’arrêter, les morts font malheureusement partie du système».

Aujourd’hui le Real Madrid annonce qu’il est prêt à mettre sur la table 80 millions d'euros pour Cristiano Ronaldo l’attaquant portugais du Manchester United. Un nouveau record à venir, actuellement le plus grande somme pour un joueur de foot est 75 millions pour français Zinedine Zidane.

Du 16 juillet 2000 au 27 février 2006, le club de la capitale espagnol a été dirigé par l’homme d’affaires, Florentino Perez, un ancien PDG d’une société employant plus de 30,000 employés. Cette période a été marqué par une politique de recrutement de superstars du football (Luis Figo, Zinedine Zidane, Ronaldo, David Beckham, Robinho,…) avec à chaque fois des montants pharaoniques. Le club a privilégie le côté marketing. Ainsi le club a effectué plusieurs tournées estivales promotionnelles en Asie. Par exemple en 2003 le club a touché 2 millions d'euros pour son seul match à Pékin. Et l'équipe a en outre empoché 700 000 euros pour sa semaine dans le centre d'entraînement financé par le groupe de cigarettes Hongta, organisateur de la tournée chinoise. Des exigences exorbitantes, qui ont d'ailleurs conduit à l'annulation du match prévu en Malaisie (remplacé depuis par une étape en Thaïlande) et provoqué le courroux de Peter Velappan, secrétaire général de la Confédération asiatique de football. En accusant les Madrilènes d'être « des suceurs de sang » et des « mercenaires », il a fait éclater la controverse déjà latente sur la vaste opération commerciale que constitue cette tournée en Asie.
Pour cette tournée le club s’est appuyé sur le service d’un partenaire marketing pour l’Asie : « Asia Sport Development ».

Grâce à cette politique a détrôné Manchester United, pour devenir le club le plus riche du monde. Le Real a dégagé 275,7 millions d'euros de chiffre d'affaires. Un chiffre multiplié par deux en cinq ans.

Le Real doit une fière chandelle à David Beckham qui est une vraie icône en Asie. Ainsi trois maillots du Real vendus sur cinq portent le nom de Beckham. Malheureusement les Beckham ont décidé de conquérir un marché encore plus lucratif, les Etats-Unis, mais sans le Real. Là bas Beckham aura le statut d’une star de show biz, il aura même sa propre émission de télé réalité. Le couple a signé un contrat de 19,6 millions de dollars avec NBC pour effectuer 6 documentaires par semaines sur leur installation à Los-Angeles.

On peut mettre cette récente tentative de la part du club pour se procurer les services de Cristiano Ronaldo sur le compte du besoin du Real pour remplacer le départ de Beckman. Par contre le Real a besoin de remplacer plus sur le plan Marketing que sur le plan sportif. Une nouvelle icône montante à la place d’une icône sur le déclin.

Le Marketing appliqué à la MicroFinance cas du Maroc

"Une paix durable ne peut pas être obtenue sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la pauvreté" Ole Danbolt Mjoes, président du comité Nobel.

Le 13 Octobre 2006 le prix noble de la paix a été attribue conjointement au bangladais Muhammad Yunus et sa la banque la Grameen Bank pour la mise en place et le développement du système du microcrédit.

Ce qui eu pour effet de donner un large écho à une activité qui a été jusqu'à lors méconnu du large public, la microfinance .

La microfinance englobe aussi bien le microcrédit que d'autres outils financiers tels que l'épargne et la micro-assurance.

Mais pour comprendre ce qui est la microfinance il faut revenir trente en arrière. A cette époque Yunus donne des cours d'économie à Chittagong au Bangladesh, après des études aux États-Unis (université Vanderbilt) et lors d'une séance de travaux pratiques d'un cours d'investissement, il propose à ses étudiants d'interroger les fabricants de tabourets en bambou des plus proches villages. Les 42 artisans ont besoin de 27 dollars au total pour développer leur activité. Or toutes les banques refusent de financer ce trop faible montant à des clients a priori insolvables. Yunus déclare avoir eu honte de cette situation et prête la somme de sa propre poche. En permettant aux producteurs d'acheter d'avance le bambou sans subir les variations importantes de prix, ils réussissent à créer des emplois et à rembourser intégralement Yunus.

Aujourd'hui le microcrédit est considéré par l'Organisation des Nations unies comme un outil majeur du développement. L'organisation a déclaré 2005 Année internationale du microcrédit, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Le 24 janvier 2005, un rapport de la Banque mondiale a dressé un bilan positif. Le nombre de bénéficiaires y est estimé à 500 millions (sur les 3 milliards de personnes pauvres). L'Asie et le Pacifique totalisent 83% des comptes ouverts dans les pays en développement, ce qui représente 17 comptes pour 100 habitants. Au Cambodge, cela concerne 400 000 personnes, et 18 000 nouveaux comptes sont ouverts chaque année au Kenya. Toutefois c'est en Amérique latine et en particulier en Bolivie que le système connaît un essor formidable, ce pays apparaît comme un des pays les plus avancés et les plus compétitifs de la microfinance.

L'activité de microcrédit encourage les microprojets au niveau local. Cela permet d'induire des mutations "à la base". Celles-ci sont souvent plus efficaces et ont un plus grand effet d'entraînement - en créant un maillage économique dans le pays - que certaines infrastructures ou certains gros projets industriels qui bénéficient rarement aux plus pauvres. Cet effet de levier permet d'agir efficacement auprès de ceux qui prennent des initiatives en s'engageant personnellement, c'est-à-dire les entrepreneurs ou les artisans.

Mais au-delà du simple aspect financier, les programmes de microcrédit ont aussi un impact sur le développement local. En effet, ils touchent des secteurs aussi divers que l'agriculture (groupements villageois, coopératives paysannes, organisations professionnelles agricoles), l'artisanat (groupements d'artisans, associations artisanales féminines), le financement de l'économie sociale (mutuelles d'épargne et de crédit, banques villageoises), la protection sociale (mutuelles de santé, caisses de santé primaire). Ainsi, ils contribuent à l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base, aux soins de santé, aux services de planification familiale et à l'eau potable.

De plus, touchant des secteurs faiblement capitalisés employant souvent une main d'œuvre féminine, on peut considérer le microcrédit également comme un levier de revalorisation de la femme dans les pays en voie de développement, d'amélioration directe de leur sort (et de celui de leur famille) et comme un facteur d'évolution profonde des sociétés par le rééquilibrage qu'il induit entre les sexes.

Une autre caractéristique de ce mouvement est qu'il s'appuie sur des réseaux d'assurance et de solidarité traditionnelle relativement efficaces qui favorisent le remboursement régulier des prêts. La mise en place de ces programmes offre également l'opportunité de conduire des actions de formation, notamment en matière de développement communautaire et de gestion d'entreprise.

Les adversaires du microcrédit lui opposent souvent les taux élevés de certains prêts (environ 20%). Ils regrettent aussi que ce mécanisme détourne les actions des autres programmes comme la santé, l'éducation ou l'eau. Une étude réalisée en 2004 estime que le microcrédit favorise des activités peu rentables et devrait s'accompagner de programmes sociaux. Certains acteurs du microcrédit dénoncent des organisations non gouvernementales qui utiliseraient le microcrédit comme source de financement.

Réponse à cette critique : les actifs qui font appel au microcrédit n'ont pas d'autre accès au crédit. En général, leurs seuls recours sont les usuriers qui appliquent des taux approchant les 1% par jour ! Avec des taux compris en général entre 10 et 30% par an, les organismes de microcrédit offrent un accès à des crédits maîtrisables aux entrepreneurs actifs des pays en voie de développement. Dans les institutions bien gérées, les taux de remboursement de ces crédits avoisinent 95%, preuve que les taux ne sont pas du tout insurmontables. Les taux élevés sont attribuables selon les cas aux coûts de la main d'œuvre importante (nécessaire pour la sélection et le suivi de clients vivant dans des zones parfois éloignées) et par le coût de refinancement des institutions, renforcés par des taux d'inflation importants. Enfin, les besoins en matériel informatique et autres biens (matériel de bureau, véhicules), souvent importés, gonflent les coûts de fonctionnement. Les prêts consentis sont assortis d'un accompagnement psychologique, social et technique dont les frais sont comptabilisés dans la rubrique du fonctionnement.

D'autre part, les actions de microcrédit ne détournent pas les autres programmes humanitaires qui répondent à des actions d'urgence ou de développement sous forme de dons. Les actions de microcrédit sont financées par l'épargne solidaire et ne « concurrencent » donc pas directement les autres types d'actions de développement durable. Il est souvent plus souhaitable de ne pas lier du microcrédit à d'autres mécanismes d'aides au développement, les deux outils étant davantage complémentaires que des substituts.

Ce qui est sûr, c'est que le microcrédit améliore la situation des plus pauvres, mais n'élimine pas les besoins en matière sociale et d'infrastructures collectives. Toutefois, la mesure de l'impact demeure très difficile à effectuer.

LA MICROFINANCE AU MAROC



Le secteur de la microfinance au Maroc a connu un essor considérable depuis le début de la dernière décennie.

Importance et couverture du secteur


La première mention de la Microfinance a été faite en 1992, lors de la Conférence organisée par l'Ecole Nationale pour l'Agriculture de Meknès sur la désertification au Maroc. Convaincus par l'idée, quelques participants du Catholic Relief Service (CRS), en partenariat avec l'AMSED ont décidé d'en faire l'expérience en milieu rural dans le Moyen Atlas près de Khenifra en collaboration avec l'association locale Oued Srou. Un premier crédit a été octroyé à un groupe de 8 femmes. Quelques tentatives ont permis de confirmer l'efficacité du système, très adapté à la tradition solidaire marocaine.

Les années 90 ont vu le développement du secteur au Maroc :
•  1994, extension du programme d'AMSSF au microcrédit
•  1995, création de la Fondation Zakoura
•  1996, création de l'ACAET (Association des Cadres et anciens élèves de Tanderara, devenue depuis l'association Al Karama
•  1997 : création de la Fondep et d'Al Amana

Le programme Micro Start du PNUD, qui a débuté en février 1998, a fourni une assistance financière et technique à six associations avec un budget opérationnel US$ 1,7 millions, dont US$ 150 000 par association participante. Cet appui au secteur a été suivi par celui de l'USAID pour plus de US$ 16 millions en faveur surtout de l'association Al Amana.

L'octroi de microcrédit a longtemps été une composante des activités d'ONG généralistes qui ont dû diviser leur structure en 1999 avec la mise en vigueur de la loi sur le microcrédit qui exigeait la séparation des programmes de microcrédit de leurs ONG mères.

En 2000, le Fonds Hassan II a soutenu le secteur avec une subvention de 100 millions DH (10 millions d'euros). Cette contribution financière a permis d'accroître le nombre et le montant des prêts accordés, en particulier pour les trois principales associations (Al Amana, Zakoura et la FBPMC ).

Ces dernières années ont vu la création de la Fédération des Associations de Micro Crédit
(FNAM), par une volonté de rationalisation des activités et de création d'un interlocuteur unique porte-parole de tout le secteur pour mieux s'adapter aux besoins du terrain, ainsi qu'aux exigences des bailleurs de fonds.

En 2005 le secteur était relativement diversifié : 3 AMC avaient une couverture nationale,
3 associations une couverture régionale, les 5 autres se voulaient associations de proximité, et sont issues de leur terrain d'action. 2 associations ne étaient pas encore réellement actives.

Au 31 mars 2003, le secteur faisait état d'un encours de 537 millions de MAD prêtés à
307 523 personnes , dont 75 % de femmes . 1,5 millions de personnes ont été bénéficiaires d'un microcrédit depuis l'émergence du secteur au Maroc. Le taux de remboursement est supérieur à 99 %.
De plus en plus, de nouvelles offres voient le jour, puisque nous assistons aujourd'hui au développement du crédit logement, d'innovations des produits de prêts en milieu rural, et à l'augmentation constante des crédits individuels. Le secteur a déjà embauché 1 509 professionnels. Malgré tout, les AMC ne servent que 10 % du marché. On estime que 3,2 millions pourraient bénéficier de microcrédits.

Cadre légal, réglementaire et institutionnel


L'activité de microfinance au Maroc est régie par un texte fondateur (Loi n° 18-97 relative au microcrédit du 1er avril 1999) ainsi qu'une loi qui complète et modifie ce précédent texte (Loi n°58-03 du 6 mai 2004). Les IMF se déclinent sous la forme d'associations conformément aux dispositions du dahir n° 1-58-376 du 3 joumada 1378 (le 15 novembre 1958) qui réglemente le droit d'association.

La loi prévoit que l'on considère comme microcrédit tout « crédit dont l'objet est de permettre à des personnes économiquement faibles » :
•  « … de créer ou de développer leur propre activité de production ou de service en vue d'assurer leur insertion économique ;
•  « d'acquérir, de construire, ou d'améliorer leur logement ;
•  « de se doter d'installations électriques ou d'assurer l'alimentation de leurs foyers en eau potable. »

De plus, un montant maximum de crédit de 50 000 dirhams a été fixé par décret pour avoir le label microcrédit.

La création d'un IMF est soumise à l'autorisation du ministre en charge des finances après avis du conseil consultatif du microcrédit. L'institution doit prévoir, dans ses statuts, en plus des conditions citées précédemment, la non-discrimination à l'octroi de microcrédit. Elle doit s'interdire toute activité politique ou syndicale.

Son action doit s'avérer viable humainement et financièrement et ne pas aller à l'encontre des programmes nationaux d'insertion économique.

Les IMF doivent appliquer un taux d'intérêt fixé par décret après avis du conseil consultatif du microcrédit. Ils ont une obligation d'information quant aux conditions appliquées à l'octroi de prêts.

Les ressources autorisées sont très diverses mais en aucun cas les IMF ne peuvent distribuer leurs bénéfices. Ces bénéfices peuvent seulement être utilisés dans l'octroi de microcrédit.

Le contrôle des IMFs est assuré par un comité de suivi dont la composition est fixée réglementairement. Elles doivent tenir une comptabilité régulière et effectuer un audit externe par an et chaque fois que nécessaire. Les résultats de cet audit doivent être transmis au ministre chargé des finances.

Structuration de la profession


Les deux organes, en charge du secteur, sont donc le conseil consultatif du micro crédit et la fédération nationale des associations de microcrédit.

Le premier est consulté sur toutes les questions liées à l'octroi et au développement du microcrédit.

Le second a pour mission d'établir des règles de déontologie de veiller à leur respect et de saisir le ministre chargé des finances le cas échéant. Cette fédération est une force de proposition en vue du développement du microcrédit mais aussi l'intermédiaire entre l'administration et ces associations.

Toute association doit adhérer à cette fédération.

Les principales IMFS



Al Amana
Créée en février 1997, elle octroie son premier crédit le mois suivant. Cette association a un rayon d'action nationale. Elle est soutenue par USAID, le fond Hassan II et des fonds bancaires.

Elle propose trois types de prêts :
•  Prêts solidaires (4 à 5 personnes) adaptés aux activités agricoles et d'élevage. Leur montant varie de 1 000 à 10 000 dirhams.
•  Prêts individuels pour les micro-entrepreneurs désireux d'investir dans l'équipement de leur entreprise. Leur montant varie de 2 000 à 20 000 dirhams.
•  Prêts individuels aux personnes désireuses d'investir dans l'acquisition, la construction ou la réhabilitation de tout ou une partie de leur logement ou leur raccordement au réseau.

De plus, elle offre un service de formation « Tkwin Jdid » destiné aux promoteurs de micro-entreprises en vue de rationaliser leur gestion.

Enfin, elle offre un service un appui technique adapté aux besoins des micro-entrepreneurs pour le diagnostic de l'entreprise, la conception de plans d'affaires et l'accompagnement des promoteurs, notamment dans la commercialisation de leurs produits.

Site web : www.alamana.org
E-mail : alamana@alamana.org.ma ou fouad@alamana.org

Al Karama-MC
Cette association opère sur le territoire du Maroc oriental. Elle a été créée en 1999.
Elle est soutenue par le PNUD, le Fonds Hassan II, Agfund, des fonds suisses, Usaid, Africa70, Planetfinance…

Elle propose plusieurs types de prêt :
•  Crédit Solidaire Classique : D'un montant de 500 à 5000Dh, il est réservé à des groupes de cinq à neuf micro-entrepreneurs qui se cautionnent mutuellement. Il est remboursable par échéances fixes bihebdomadaires, avec un différé de deux semaines. La durée de ces prêts varie entre 4 à 8 mois.
•  Crédit Touristique Rural : D'un montant de 500 à 7000 dirhams, il est réservé à des groupes de microentrepreneurs qui ont des activités génératrices de revenus liés au secteur du tourisme, et qui se cautionnent mutuellement, il est remboursable par échéances bihebdomadaires.
•  Crédit individuel : D'un montant de 3000 à 10000 dirhams, il s'adresse aux micro-entrepreneurs ayant déjà bénéficié du prêt solidaire et ayant développé leurs activités économiques. Il est remboursable par échéances bihebdomadaires, avec un différé de 28 jours.
•  Crédit artisanal : Il est réservé à des groupes de micro entrepreneurs artisans qui se cautionnent mutuellement. Il est remboursable par échéances bihebdomadaires, avec un différé de 28 jours. La durée de ce prêt varie entre quatre et huit mois.

Site web : www.planet-hosting.ht.st/al_karama
E-mail : alkarama_mc@msn.com ou alkaramamc@menara.ma

AIMGC (Association la Grande Ismaîlia Micro Crédit)
Cette association, créée en 1998, est soutenue par le Fond Hassan II, PNUD, Banques
Populaires.
Elle propose des prêts solidaires (5 à 8 personnes). Ces prêts sont exclusivement réservés aux femmes, principalement en zones urbaines. Cette association cherche à développer son action en milieu rural. Les prêts vont de 500 à 7 000 dirhams.

Son action se concentre sur les secteurs de l'artisanat, du tissage, de la broderie et les services (coiffure).

Site web : http://www.aimc.org.ma
E-mail : grfismailia@wanadoo.net.ma

AMSSF (Association Marocaine de Solidarité Sans Frontières)
L'association est soutenue par le Fond Hassan II, le PNUD, l'AMSED et l'AGFUND.

Elle octroie des crédits solidaires pour des groupes de 5 personnes. Elle se focalise sur des prêts destinés au secteur du commerce de l'artisanat, de l'élevage et des services.

Elle entend, dans l'avenir, se développer vers la région du Rift et dans le moyen Atlas.

Site web : www.amssef.ma
E-mail : amssf@menara.ma

AMOS
L'association, créée en 1993, est soutenue par le CRS et l'AMSED. Elle octroie des prêts de 1 000 à 15 000 DHS pour des prêts solidaires et individuels orientés vers les milieux ruraux et périurbains.

E-mail : aosmck@iam.net.ma

Atil-Micro-crédit
L'association, créée en 2000, s'appuie sur les financements du ministère des Affaires étrangères italien, l'ONG italienne APS et l'Agence du Nord.

Elle propose à la fois des prêts individuels et des prêts solidaires par groupe de quatre personnes.

La fourchette pour les prêts individuels se situe entre 10 000 et 30 000 DHS alors que pour les prêts solidaires, elle oscille entre 1 000 à 10 000 DHS.

Son action couvre les zones urbaines et périurbaines de Tétouan mais souhaiterait se développer dans des zones où le micro-crédit n'existe pas encore.

E-mail : atilmic@iam.net.ma

FBPMC (Fondation Banque Populaire Pour le Micro Crédit)
Cette association, créée en 1998, est soutenue par le Groupe Banques populaires ; le Fond Hassan II ; AECI.

Elle concentre son action sur les zones urbaines et périurbaines. Les prêts sont solidaires (4 personnes) et leur montant varie entre 3 000 et 50 000 DHS.

Le développement de cette association va s'orienter vers une diversification de son portefeuille vers des prêts individuels. Elle souhaite, d'autre part, développer ces parts de marché et agrandir son champ d'action par de nouvelles implantations.

E-mail : fondationbpce@iam.net.ma
Site : http://www.bp.co.ma/Sitelibre/LiensUtiles/Fondation_det.asp?idt=13

Fondation Crédit Agricole
Cette fondation vise, par le biais du microcrédit à :
•  Promouvoir des agricultures et des filières agricoles performantes et respectueuses des producteurs ;
•  Contribuer à la mise en oeuvre d'actions d'appui technique agricole et agro-alimentaire de haut niveau aux pays les plus pauvres ;
•  Organiser et animer une réflexion sur les stratégies agricoles de développement dans ces mêmes pays.

E-mail : raissi@creditagricole.ma

FONDEP (Fondation pour le Développement local et le Partenariat)
Cette association, créée en 1996, reçoit le soutien du Fonds Hassan II, de APDN, de FCEAR, du FIDA, du PNUD. Enfin 20 % de ces moyens est financé par le refinancement commercial.

Le montant de ces prêts s'échelonne entre 500 et 20 000 DHS. Elle consent uniquement des prêts solidaires (sur une base de 5 à 25 personnes). Elle concentre son activité sur le financement du développement rural à 84 % en, se focalisant sur le commerce, l'artisanat, l'agriculture et les services.

Site web : http://www.fondep.com
E-mail : fondep@fondep.com

Fondation Zakoura
Son activité est soutenue par le PNUD, USAID, l'UE et le Fond Hassan II.

Elle octroie des prêts individuels et des prêts solidaires pour 5 personnes selon la méthode Grameen. Le prêt moyen pour cette association est de 1 500 DHS.
Elle entrevoie son expansion par le développement de produits pour l'eau et le logement.

Site web : zakouramc@casanet.ma

INMMA
Cette association est soutenue par USAID, le Fond Hassan II et l'association ADEDRA/GTZ.

Elle octroie des prêts solidaires et individuels entre 500 et 5 000 DHS.

Elle focalise son action vers le commerce, l'élevage et l'artisanat. Elle consent à 80 % des prêts vers le secteur rural.

MICROFINANCE ET MARKETING


 
Les efforts du marketing évoluent peu à peu avec la croissance de l'institution et la nature changeante du marché.

Le terme “marketing” est traditionnellement associé aux opérations de publicité, de promotion et de relations publiques destinées à vendre un produit, un service ou un concept. En fait, le marketing est un programme englobant une série d'activités, comme l'analyse de la demande et des consommateurs, la segmentation du marché, l'analyse concurrentielle, la stratégie de positionnement et la publicité. Au sens large, le marketing peut se définir dans le cadre de l'institution de microfinance (IMF) comme un outil analytique permettant d'étudier et de connaître le client. Il traite les questions suivantes : qui sont les clients des institutions , quel en est le nombre , qui l'IMF doit-elle cibler (marché cible), et combien de clients espère-t-elle conquérir (part de marché).

Depuis quelques années seulement, le concept de programme marketing apparaît comme une question majeure pour les IMF, en raison des quatre facteurs suivants :

•  Renforcement de la concurrence sur certains marchés de la microfinance ;
•  Ralentissement du taux de croissance de certaines IMF ;
•  Augmentation des pertes de clients ;
•  Conscience accrue des IMF du besoin de se centrer davantage sur leurs clients.

Jusqu'à présent, la plupart des IMF ont opéré dans un environnement relativement non compétitif, où le marché des services financiers destinés aux microentreprises et aux ménages à faibles revenus ne comptait que peu d'acteurs, où chacun avait sa propre clientèle cible spécifique, et où le niveau de demande non satisfaite demeurait élevé. La priorité de ces institutions dans les premières années était l'amélioration de la méthodologie de crédit, le développement de leur capacité institutionnelle, de leur portée, et la croissance de leur portefeuille de crédits pour atteindre la pérennité.

Ces dernières années, le paysage de la microfinance s'est radicalement transformé. Certaines IMF sont devenues des institutions financières formelles, des banques commerciales ont commencé à servir la clientèle classique des IMF, et de nouvelles institutions de microfinance ont continué d'investir le marché. Parallèlement, la clientèle des IMF est devenue plus sophistiquée et plus exigeante en ce qui concerne les produits et la qualité des services auxquels elle peut prétendre. En conséquence, les institutions ont dû améliorer leur efficacité, d'une part en fidélisant leur clientèle, et d'autre part en identifiant de nouveaux clients susceptibles d'être intéressés par les services financiers proposés.

Marketing et rentabilité.
L'objectif de pérennité et de rentabilité de l'IMF est un autre motif important justifiant de connaître et servir au mieux sa clientèle. Tous les prestataires de la microfinance, qu'il s'agisse d'organisations non gouvernementales (ONG) centrées sur le crédit aux pauvres ou bien d'institutions commerciales à but lucratif visant à maximiser la rentabilité de leurs investissements, tous ces acteurs sont conscients que la performance des prestations dépend de l'existence d'une institution forte et permanente. Le tableau ci-dessous illustre les facteurs internes et externes de rentabilité, pouvant être traités dans le cadre de programmes de marketing.









































Indicateur de rentabilité Effets/avantages du marketing

Facteurs internes

Augmentation de la taille du portefeuille L'étude du marché et de la demande peut identifier des marchés cibles potentiels pour le produit de l'institution.
La stratégie de positionnement peut aider l'institution à mieux définir la manière dont les clients perçoivent le produit, et la méthode de distribution.
Les opérations promotionnelles peuvent sensibiliser davantage les clients au produit.
Diminution des pertes de clients Le programme de marketing permet à l'institution de suivre et d'analyser le comportement des clients, de sorte qu'elle peut anticiper et résoudre les problèmes potentiels avant le départ effectif des clients.
Amélioration du taux de remboursement L'analyse des consommateurs permet à l'institution d'identifier les causes des faibles taux de remboursement — c'est-à-dire concept de produit inadapté, chocs externes, mauvaise distribution — afin de mettre en place des solutions adaptées.

Facteurs externes

Concurrence Le programme de marketing permet à l'institution de suivre la concurrence et d'analyser ses effets sur les clients ; l'IMF peut ainsi rester compétitive ou devancer la concurrence.
Environnement économique L'étude de marché peut mettre au jour les facteurs affectant l'économie locale (météo, fêtes religieuses, etc.), et qui peuvent influencer soit la demande des clients en produits financiers, soit leur capacité de remboursement.
Politique/Réglementaire L'étude de marché peut révéler les politiques et les réglementations susceptibles d'affecter le taux d'intérêt appliqué par l'institution, le niveau de capitalisation, etc.
Chocs externes Le programme de marketing permet à l'institution d'analyser tout changement potentiel de la demande en produits lors de catastrophes telles que inondations, guerre, crises économiques, etc.

Principaux éléments d'un programme de marketing



Un programme de marketing se compose de sept éléments principaux :

1. Etude/analyse de marché.
Cette première étape fournit à l'institution un « panorama » du marché global des services financiers, existants ou potentiels. L'étude de marché permet à l'IMF (1) de définir le profil de ses clients existants en fonction de la taille des crédits et de critères démographiques (par exemple secteur et sexe), et (2) d'évaluer les caractéristiques du marché cible potentiel en terme de répartition géographique et de besoins en services financiers. L'analyse permet également à l'institution de segmenter davantage le marché cible pour déterminer les types de services demandés par chaque segment, et les segments de clients les plus rentables.

2. Analyse concurrentielle.
L'environnement concurrentiel est constitué de prestataires de services directs (autres IMF ou banques commerciales), de prestataires informels (prêteurs privés ou crédit commerçant), et de nombreuses variables exogènes plus larges qui donnent au marché sa configuration (facteurs macroéconomiques). En analysant la concurrence, l'IMF peut s'informer des types de services financiers offerts par ses concurrents ; elle peut comparer ses produits aux leurs en terme de prix, de circuits de distribution, etc. ; elle est également informée sur le profil de la clientèle ayant accès à ces services. Le niveau (nombre de concurrents directs), le type (formel ou informel), et la nature (i.e. concentrée ou fragmentée) de la concurrence vont affecter la manière dont l'IMF décide de se positionner stratégiquement sur le marché, ainsi que les actions entreprises en conséquence.

3. Analyse du comportement du consommateur.
Cette analyse permet à l'institution d'améliorer ses produits existants et/ou de développer de nouveaux produits correspondant aux besoins et aux préférences des clients. Les questions essentielles à traiter dans cette analyse sont les suivantes : taux de fidélisation des clients, principales raisons du départ des clients cibles de l'IMF, coût représenté par la perte et le gain d'un client, types de produits financiers intéressant les clients, opinion des clients sur l'offre existante de produits et la qualité du service de l'IMF, composantes ou caractéristiques des produits financiers auxquelles les clients accordent de l'importance.

4. Positionnement et planification stratégiques.
La planification stratégique consiste à réunir les informations précitées en une approche globale qui détermine les types de produits à offrir, le site de distribution et la manière dont ils vont se différencier des autres produits.
Le plan stratégique va identifier les zones dans lesquelles l'institution détient un avantage concurrentiel comparatif, ce qui lui permet de tirer profit de ses points forts et d'exploiter les points faibles de ses rivaux.

5. Analyse et différenciation des produits.
A ce stade, l'institution doit utiliser les résultats de l'analyse du comportement du consommateur pour déterminer quels produits et services peuvent être distribués aux clients de manière efficace et rentable, sans augmenter son exposition globale au risque. Sur un marché concurrentiel, l'IMF doit définir ses produits et ses services de façon à les différencier de ceux des concurrents aux yeux du public.

6. Promotion et portée.
La promotion est un outil de marketing que l'IMF peut utiliser de plusieurs manières : (1) pour distinguer ses produits de ceux offerts par les concurrents, (2) pour proposer un nouveau produit à ses clients, et (3) pour faire davantage connaître l'institution et son offre globale de produits auprès des clients. Les étapes clefs sont l'identification du message à transmettre, la sélection des bons outils promotionnels et l'évaluation de leur efficacité.

7. Stratégie de marketing.
Une stratégie de marketing constitue un guide permettant à l'IMF de connaître sa position actuelle, d'identifier une nouvelle position à occuper et comment y parvenir. Pour être efficace, la stratégie de marketing doit comporter des objectifs clairs concernant la manière dont la fonction marketing va être intégrée dans les activités de l'institution ; elle doit également déterminer les responsabilités de chacun et établir un budget marketing clair pour chaque étape.

Bien que tous les éléments mentionnés ci-dessus fassent partie intégrante d'un programme de marketing performant, la manière dont l'IMF les utilise (échelle et niveau de détail) dépend de l'environnement dans lequel elle opère, de son stade de développement institutionnel et de ses objectifs stratégiques. Les institutions qui sont sur le marché depuis un certain temps, mais dont la croissance du portefeuille est ralentie depuis quelques années en raison de nouveaux entrants, vont avoir une approche du marketing différente de celle des institutions opérant sur des marchés non saturés, où le potentiel d'expansion est élevé. Le chapitre suivant présente le cadre général à partir duquel l'institution peut déterminer le type de programme de marketing le plus adapté à son cas.

Différents niveaux de marketing


Deux facteurs essentiels déterminent le niveau général de développement du programme de marketing d'une IMF : la nature du marché et le niveau de sophistication de l'institution.

Marchés.
La nature du marché détermine en premier lieu le type de programme marketing dont l'institution a besoin pour réussir (i.e. pour atteindre la pérennité). Le facteur clef est la comparaison entre le niveau de demande potentielle et la demande effective de services financiers. Les trois principales catégories ou types de marchés sont les suivants :

•  Nouveaux marchés : sur ce type de marché, les services financiers disponibles sont peu nombreux ou limités, et la demande effective de produits financiers est faible. L'institution est ici centrée sur le développement de produits adaptés et la création d'un marché pour les produits de microfinance en général ;
•  Marchés en développement ou en croissance : sur ces marchés, la demande effective de services financiers est en augmentation, mais les IMF sont incapables de satisfaire cette demande, et l'accent est mis sur le développement de l'institution et de systèmes pour répondre à la demande ;
•  Marchés développés ou matures : ces marchés se caractérisent par des services financiers facilement accessibles par la population. La concurrence se développe entre les prestataires de services, et les IMF doivent avant tout améliorer leur réactivité aux besoins des clients et la diversification de leurs produits. Sur les marchés développés, la demande effective approche le niveau de la demande potentielle.

Nature de l'institution.
Les IMF ne forment pas un groupe homogène. Elles sont dotées de statuts légaux très variés, tels que ONG, coopératives d'épargne-crédit, organisations villageoises ou banques commerciales. Elles peuvent poursuivre des objectifs variés, cibler des publics spécifiques, se trouver à différents stades de maturité et de développement, et disposer de niveaux de ressources financières inégaux.

•  Type institutionnel. Les programmes des ONG tendent à se concentrer sur la distribution de crédits aux pauvres ou à ceux qui n'ont pas accès aux services financiers. Ces programmes n'emploient généralement pas de professionnels de la finance ou de l'entreprise, et ont par conséquent une connaissance limitée du marketing, habituellement réduit à la promotion du produit de crédit. Les banques commerciales, de leur côté, développent généralement les programmes de marketing les plus organisés. Leur décision d'entrer sur le marché de la microfinance procède en principe de l'analyse et de la segmentation approfondies du marché.
•  Niveau de développement/maturité. Plus l'institution est développée (plus le nombre de clients, la taille du portefeuille et le chemin accompli vers la pérennité sont importants), plus elle est consciente de la nécessité d'obtenir les bonnes informations et les réactions des clients pour garantir la pérennité. Lorsque les institutions grandissent, elles ont également besoin de systèmes plus formels de collecte et de transmission des informations dans l'institution. Les IMF plus petites peuvent suivre le comportement des clients grâce à des réunions informelles, mais lorsque le nombre de clients et la gamme de produits offerts augmentent, des systèmes plus sophistiqués sont requis.
•  But de l'institution. Les IMF centrées sur la lutte contre la pauvreté tendent à développer des systèmes de suivi destinés à mesurer l'impact de leur programme sur les clients, plutôt qu'à évaluer l'adaptation de leurs produits financiers aux besoins des clients. Les banques commerciales, de leur côté, fixent des objectifs uniquement tournés vers le profit. C'est pourquoi les banques commerciales qui investissent le marché de la microfinance consacrent plus de temps et d'efforts à collecter les informations nécessaires pour améliorer la rentabilité, en recourant par exemple à l'analyse concurrentielle et la segmentation du marché, qu'à se renseigner sur le bien-être des clients et des ménages.
•  Ressources financières. Le niveau de ressources financières tend à varier en fonction du stade de développement et de maturité de l'IMF. Les institutions récentes, particulièrement les programmes des ONG, ne sont généralement pas en mesure d'accéder à des ressources financières pour répondre à la demande. C'est seulement lorsque les IMF ont résolu le problème de l'accès aux fonds de crédit que le marketing devient un point essentiel. Bien que certaines institutions n'aient pas un niveau de financement suffisant pour développer une fonction marketing extensive, de nombreuses actions peu coûteuses peuvent être menées en vue de renforcer la culture de marketing interne (par exemple, suivre l'évolution du taux de perte de clients dans le temps, organiser ponctuellement des discussions de groupe pour faire réagir les clients, etc.).
 
L'expérience actuelle sur le terrain semble montrer que les programmes de marketing des IMF peuvent être répartis en trois catégories principales :

•  Programme élémentaire. Pour une IMF, les principales questions liées au marketing sont les suivantes : qui sont ses clients, où sont-ils localisés, comment adapter les produits de base, et comment communiquer avec les clients. A ce niveau, le programme de marketing consiste à définir un marché cible, à promouvoir un produit unique et assorti éventuellement de légères variations, et à collecter des informations sur les clients de façon informelle.
•  Programme intermédiaire. Dans ce cas, les principales préoccupations de l'IMF se rapportent à la satisfaction de la clientèle, la rentabilité institutionnelle et la connaissance de l'environnement global. Ce programme comprend les activités suivantes : étude périodique du marché, association d'un système d'information de gestion à l'effort de marketing, formalisation d'un système de communication interne entre les directeurs et les agents de crédit, extension de la ligne de produit au-delà des produits centraux.
•  Programme avancé. A ce stade, il s'agit pour l'IMF de trouver les « bons » clients, de définir la nature appropriée des produits, et d'identifier sa position stratégique à l'intérieur du marché à travers la différenciation et la diversification des produits. Les caractéristiques de ce programme de marketing impliquent le développement d'un service marketing avec allocation d'un budget spécifique, la segmentation du marché pour situer les nouveaux produits, et l'offre d'une large gamme de produits et services adaptés aux spécificités du segment de marché visé.
























  Institution nouvelle Institution intermédiaire Institution sophistiquée

Marché de microfinance mature

Aucun — il est sans doute préférable qu'une institution nouvelle ne se risque pas sur ce type de marché. Etude de marché limitée :

• Comprendre la perception et l'utilisation par les clients des produits existants,
• Améliorer/ajuster les produits existants,
• Suivre la perception qu'ont les clients de la qualité des services offerts,
• Etudier les problèmes spécifiques au programme et au produit — par ex. retards de remboursements, pertes de clients, etc.,
• Rechercher de nouvelles stratégies de marketing,
• Analyser l'utilisation des produits et l'impact du programme.
Etude de marché large :

• Connaître le « paysage financier » — surtout (mais non exclusivement) la concurrence du secteur formel,
• Etudier les opportunités d'activité,
• Rechercher des segments de marché alternatifs,
• Suivre la perception qu'ont les clients de la qualité des services offerts,
• Développer de nouveaux produits et systèmes de distribution,
• Etudier les questions de tarification,
• Former le personnel,
• Rechercher de nouvelles stratégies de marketing,
• Connaître la dynamique du marché et son avenir,
• Analyser l'utilisation des produits et l'impact du programme.

Marché de

microfinance en expansion

Etude de marché large :

• Connaître le « paysage financier » — secteurs formel et informel,
• Analyser la perception de la concurrence par les clients,
• Rechercher des niches de marché,
• Développer de nouveaux produits et systèmes de distribution,
• Etudier les questions de tarification,
• Examiner les choix de positionnement des agences,
• Former le personnel.
Etude de marché limitée :

• Comprendre la perception et l'utilisation par les clients des produits existants,
• analyser la perception de la concurrence par les clients,
• Améliorer/ajuster les produits existants,
• Suivre la perception qu'ont les clients de la qualité des services offerts,
• Chercher des solutions alternatives pour commercialiser le produit,
• Etudier les problèmes spécifiques au programme et au produit — par ex. retards de remboursements, pertes de clients, etc.,
• Analyser l'utilisation des produits et l'impact du programme.
Etude de marché large :

• connaître le « paysage financier » — secteurs formel et informel,
• Rechercher des niches de marché,
• Développer de nouveaux produits et systèmes de distribution,
• Etudier les questions de tarification,
• Examiner les choix de positionnement des agences,
• Suivre la perception qu'ont les clients de la qualité des services offerts,
• Former le personnel.

Nouveau marché de microfinance

Etude de marché large :

• Connaître le « paysage financier » — surtout le secteur informel,
• Etudier les opportunités d'activité,
• Développer de nouveaux produits et systèmes de distribution,
• Etudier les questions de tarification,
• Examiner les choix de positionnement des agences,
• Former le personnel.
Etude de marché large :

• Connaître le « paysage financier » — surtout le secteur informel,
• Savoir si les systèmes existants sont adaptés,
• Etudier les questions de tarification,
• Examiner les choix de positionnement des agences,
• Former le personnel.
Etude de marché large :

• connaître le « paysage financier » — surtout le secteur informel,
• Etudier les opportunités d'activité,
• Développer de nouveaux produits et systèmes de distribution,
• Etudier les questions de tarification,
• Examiner les choix de positionnement des agences,
• Former le personnel.